SHOOTEUR OU SHOOTé ?
La température est bien fraîche aujourd'hui avec 2 petits degrés.
Le ciel a fini par s'ouvrir mais que localement. On voit le brouillard qui persiste au loin.
Très sceptique sur le fait que ça vole et surtout que le ciel soit "propre", Jean-Michel n'a pas apporté sa machine mais son aile, oui : une belle Piper toute neuve.
Il souhaite effectuer ses réglages et se l'approprier.
Je shoote les 1ers gonflages pour immortaliser l'instant.
Très jolies ces couleurs personnalisées
Mais le vent est farceur, la preuve
Pendant que je fais quelques souvenirs pour ce pilote bien heureux, Michel s'est préparé et le décollage est imminent.
Aller go !
Il shoote à son tour et remarquez la manche à air : photo au-dessus, photo en-dessous...
Plus de vent ! La Piper ne gonfle plus et je reste comme 2 ronds de flan, je n'ai pas pris mon chariot
Le Mimi est parti pile au bon moment.
Il y a encore beaucoup d'eau dans les champs.
Une vingtaine de minutes plus tard, nouveau coup d'œil à la biroute... Je peux continuer à préparer mon matériel
La Piper se lève à nouveau.
C'est au tour de Jean-Michel de shooter le shooter
qui passe tranquillement.
Mais finalement qui est le shooté et qui est le shooter ?
Mimi le shooter shooté
shoote Jean-Michel le shooter qui du coup est aussi shooté
Ah bah là, c'est moi qui suis shootée !
Le shooter shooté volant revient sur ses cibles,
alors que Christophe arrive pour nous saluer.
Les 2 shooters shootés me shootent recto,
me shootent verso
et je m'échappe.
Il ne reste plus que le shooter shooté "rampant" et un shooté tout court
Le shooter shooté volant me file le train pour me shooter.
Toujours le même aéronef, mais le décor change.
Ca c'est ce qui s'appelle suivre le droit chemin, mais attention au bois au bout !
Le shooter shooté volant me suit sur le chemin que je suis.
Shootée en plein dans le mille, ouaiiiii !
Mais c'est je pense celle-ci, ma préférée
A mon tour de shooter la trouée dans les nuages, qui maintenant se resserre.
Le brouillard revient et cherche à faire la "tenaille".
La ouate commence à prendre possession des lieux.
Face au soleil, ça fait toujours plus crasseux.
Etrange atmosphère mais belle lumière.
Jean-Michel admire sa nouvelle partenaire de vol. Je crois qu'il lui dit : -"on va être bien là-haut, tous les 2"
Et puis il faut savoir poser quand il le faut.
Le brouillard est tout près.
Ca papote les garçons, ça papote
Ai-je le droit de faire un peu d'autosatisfaction ?
Il est beau mon Eclipse, non ? En tout cas, il me plait bien
Le brouillard avance maintenant sur nous, à vue d'œil.
On peut ranger le matériel. C'est fini pour ce soir.
Il est très pratique, le petit banc sur lequel je pose mon paramoteur. Non seulement ça épargne mon genou fragile mais aussi le dos.
Une petite dernière pour vous faire profiter de la belle lumière
qui disparait ensuite rapidement.
Ca change tout !
Bruno et Serge n'ont pas eu le courage de nous rejoindre. Il faut dire que chez eux, le brouillard a persisté alors ça ne motive pas.
Ici, on a eu la chance d'avoir un créneau d'environ 2 bonnes heures qu'on a pu attraper.
Jean-Michel est déçu de ne pas avoir emporté sa machine. S'il avait su !... Mais il a pu découvrir sa nouvelle voile et il est content. Elle est réglée pour la prochaine fois.
Au passage, je le remercie pour ses photos et ses clips vidéo.
Merci aussi à mon fiancé pour ses beaux shoots.
Sur mon Eclipse, j'ai rassemblé les sangles de sellette qui pendouillaient en désordre de chaque côté et me perturbaient dans ma préparation. Maintenant, c'est beaucoup plus clair pour m'agrafer. Nickel !
Quant au câble d'accélérateur, je persiste à dire qu'il est trop long et le ralenti du moteur trop haut.
A revoir et au revoir.