VOL EXPRESS
Après révision d'une voile par tout organisme habilité à le faire, il est fortement conseillé de faire du gonflage afin de contrôler que tout a été remis en ordre.
J'ai donc décidé de m'y employer aujourd'hui, pendant une petite accalmie du vent.
Le Mimi préférant ressortir sa moto, me retrouvera plus tard au terrain.
Le vent est loin d'être régulier et il y a de bons pétards.
Quand la voile cherche à s'envoler toute seule, c'est que ça souffle.
Entre temps, le Mimi est arrivé.
Non seulement ça rafale,
mais ça part un peu dans tous les sens.
Au bout d'une bonne heure de gonflage, le vent semble vouloir se calmer un peu. Je monte mon Eclipse.
J'aurais dû le faire en arrivant, j'aurais gagné du temps. Mais je n'y croyais pas vraiment.
Le ciel n'est pas très engageant de ce côté, mais j'ai envie de faire un déco face voile. Pas pour partir en nav, juste pour faire un petit tour en local et vérifier que mon moteur fonctionne correctement maintenant. Je n'ai pas eu l'occasion de tester depuis qu'on a revu le réglage de son carbu.
Par chance, ça reste assez alimenté pour.
Il est vraiment facile à démarrer ce moteur Atom 80.
Je lève,
je stabilise,
je tourne
et j'accélère.
Lors de ma montée, je ressens bien les turbulences du bois juste en face.
Là-haut, l'aérologie est très particulière.
Désolée pour l'horizon bancal, mais c'est la faute du vent.
En prenant un peu d'altitude c'est mieux, mais je continue à me prendre de fortes rafales qui viennent d'un peu tous les sens.
Je n'aime pas... je me pose en me battant un peu avec les freins pour stabiliser ma voile pendant la descente.
Ca c'est un vol express, même pas 10 mn !
Jean-Michel qui n'était pas loin, viens nous saluer avant de rentrer chez lui.
Je le rassure, il n'a pas raté grand-chose.
En tout cas, mon moteur fonctionne à nouveau correctement et c'est bien
PETITE SUISSE
Ca s'appelle joindre l'utile à l'agréable.
C'est le moment de faire vérifier ma voile alors plutôt que de l'envoyer par la Poste, on a décidé d'aller la porter nous même jusqu'à Saint Omer, chez Plaine Altitude.
On en profitera pour découvrir un peu la Suisse Normande.
- Mercredi 8 mars :
C'est dans un des gîtes de la Petite Suisse à Clécy, que nous posons nos bagages pour ces 3 jours.
Nous commençons par apporter ma Solo à l'atelier, pour sa révision.
Laissons les professionnels travailler. Pendant ce temps, on va se balader en commençant par l'un des sites de parapente toujours à Saint Omer : le déco Sud.
Trop de vent, dommage.
Quel beau site d'envol, vraiment.
En face c'est Clécy.
J'ai juste le temps de dégainer mon tél, de le déverrouiller et de filmer la fin du passage de l'intrus
Heureusement qu'il n'y a pas de parapentes en vol !
Mettez-vous en plein écran et regardez dès le départ de la vidéo, ce qui se déplace vers la gauche, dans la vallée.
La manche à air est au garde à vous...
On se rapproche un peu du bord ?
Avec la lumière qui court sur le sol, c'est très chouette.
Ce midi, nous déjeunons au Ptit Cardinal, à Curcy-sur-Orne : EXTRA la blanquette de dinde !
Reste plus qu'à bouger pour faciliter la digestion.
C'est vraiment de la petite montagne par endroits.
Nous voilà de retour à Clécy.
Mes yeux sont tombés par hasard au fond d'un petit passage.
Il y en a qui ont de l'humour et des idées par ici.
Petit repérage... il y en a des choses à voir.
L'église Saint Pierre
et son clocher porche.
L'intérieur est bien clair.
J'aime bien ces œuvres en "fil de fer"
Elles sont de Joe Big Big qui les a créées avec des matériaux de construction : fers à béton de tous calibres et grillages de toutes natures.
Ce viaduc a pour nom "Le Clécy" qui somme toute n'est pas très original...
C'est l'Orne qu'il enjambe.
Quelques autres photos prises en aval :
Ce banc est une bien délicate attention.
Continuons de descendre le fleuve qui coule à cet endroit, aux pieds de la petite montagne.
Celle-là est de travers car tout ne rentrait pas dans mon viseur.
J'espère que le toit de cette grande véranda est solide... ou alors bien assurée.
Il doit être agréable de s'y restaurer par beau temps, la vue sur l'eau y est sympa.
Continuons à descendre le cours.
Bon, on va rentrer se réchauffer maintenant.
- Jeudi 10 mars :
Nous nous rendons cette fois sur l'aire de décollage Ouest de Saint Omer.
La météo ne s'est pas arrangée comme vous pourrez le constater.
La descente est quand même bien raide !
Pont d'Ouilly : le soleil se décide enfin à mettre un peu de lumière. C'est tout de suite plus joli.
L'Orne encore.
L'église Sainte Thérèse.
Très simple à l'intérieur et avec de jolis vitraux modernes et très colorés.
Un dernier coup d'œil à l'Orne
et on change de coin pour :
Les images ne remplaceront jamais les yeux.
Mais elles donnent une petite idée des lieux.
Avec le Mimi comme échelle, c'est un peu plus parlant.
La roche d'Oëtre.
J'ai fait des petits ronds orange sur les personnes présentes, pour un aperçu de la hauteur.
Oh un timide rayon de soleil !
Méandre de l'Orne depuis Saint Philbert sur Orne.
Dans un petit chemin, toujours à Saint Philbert sur Orne.
L'église de Saint Philbert sur Orne, non loin de laquelle notre auto est stationnée.
La météo n'est vraiment pas très agréable : pluie et vent. La preuve en vidéo. Oups !
On a quand même encore un peu de chemin à faire avant de rejoindre la voiture...
Ca y est, retour au point de départ.
On va récupérer ma voile qui est prête.
J'adore le trompe l'œil.
Et on rentre se sécher et se réchauffer.
Demain nous serons à nouveau chez nous et je ne vous cache pas que j'apprécierai de m'asseoir le dos à ma cheminée.
Il faudra revenir à une époque où la météo sera plus favorable. Il y a encore des choses à découvrir et de belles balades à vélo en perspective.
L'EGLISE DE L'EGLISE
Pas chaud, pas beau, pas de vent, je m'en vais rouler vers le ciel
accompagnée de mon fiancé.
Malgré le manque de lumière, mes photos auraient dû être plus nettes que ça.
Là, c'est la mairie et la mare d'un hameau qui se nomme L'Eglise.
J'ai oublié que j'avais débrayé le mode automatique de la mise au point de mon objectif, pour faire des images de nuit.
J'ai bien remarqué que mes collimateurs ne s'affichaient plus dans mon viseur, mais ma cervelle n'a pas fait le tour à temps...
Je reviendrai donc une autre fois à L'Eglise, pour photographier la petite chapelle de son église. Je la trouve très jolie. C'est à voir du sol également d'ailleurs.
Je n'avais jamais remarqué cette dalle qui m'intrigue. Je ne sais pas à quoi elle correspond.
Voici un très beau chêne solitaire. Même tout nu il en impose.
Bon, j'arrête le massacre visuel. De toutes façons, j'ai froid. Je retourne atterrir.
Bonne nouvelle : pas de bruit suspect du réducteur en vol.
Le Mimi a remis de l'huile dans le réducteur et revu le serrage "du bouchon".
A voir sur le long terme.
ROW ROW ROW...
Voici quelques nouvelles du moteur de mon Eclipse.
A priori, les carburateurs dernière génération sont très sensibles aux variations de la pression atmosphérique. Nous avons donc ouvert un peu plus l'admission, ajusté le ralenti et le problème semble avoir été résolu.
Mais je n'aurai pas l'occasion de le tester ce soir, le vent n'étant pas assez nerveux pour me permettre un décollage à pieds.
C'est donc à roulettes que je quitte le sol à nouveau aujourd'hui.
L'atmosphère est crasseuse mais le ciel est bleu.
Ca fait un moment que je ne suis pas allée voir le super méthaniseur, alors je vais faire ma curieuse.
Ca avance comme avec par exemple, ce hangar qui n'existait pas lors de mon dernier passage.
Mes photos me vaudront de pouvoir visiter le site lorsqu'il sera terminé. Cela m'a gentiment été proposé par le propriétaire.
La Guéroulde et son église.
Les étangs de La Poultière.
L'activité reprend doucement dans les champs.
Voulez-vous une buchette ?
Ce soir, Jean-Michel nous accompagne. Les conditions sont idéales pour son premier vol 2023 et ça vole nickel dans tous les sens.
Contente d'assister de nouveau à ce spectacle,
la tête sous ma Solo. Ca faisait longtemps.
Le brouillard revient. Il faut se rapprocher du terrain.
Ses bancs investissent la campagne, comme si elle se glissait sous un drap pour la nuit.
Au bout d'une heure je commence à vraiment avoir froid. Et puis il est temps de rentrer maintenant.
Je pose bien contente d'avoir mes roulettes compte tenu de la manche à air complètement morte. Pas besoin de courir.
Jean-Michel est le dernier à atterrir.
Il s'est bien fait plaisir pour sa reprise
et nous fait un beau flare avant de toucher le sol.
Plus de vent, impossible d'affaler la voile correctement.
Bien heureux qu'il est le gars.
C'est vrai que c'était un bon vol comme on les aime.
Par contre, par moment en vol, j'entends un bruit qui n'est pas normal : row row row...
Le réducteur ??? Décidément !!!
Il va encore falloir faire de la mécanique, le réducteur du GN125 fuit l'huile...
VOIR VENISE ET...
- Lundi 13 février :
Ca faisait longtemps que je souhaitais découvrir les beaux costumes du carnaval de Venise.
Hé bien c'est fait !
Les costumés ne défilent pas mais se promène dans les rues. Vous les rencontrez donc au hasard de votre chemin.
Mais chaque soir et matin, au lever du jour et au coucher de soleil, ils se rassemblent dans un même lieu et de manière à avoir le soleil dans le dos, pour profiter des belles lumières.
Je vous mets quelques unes de mes photos préférées
pour vous donner envie de voir les autres :
Quant à la vie dans Venise, ce qui m'a le plus surprise c'est le trafic naval du Grand Canal. C'est vraiment à découvrir et si atypique. Il n'y a aucun véhicule à roues. Même pas de vélo à part une petite fille.
Vous ai-je mis un peu l'eau à la bouche ?
Installez-vous bien confortablement. Ca va vous occuper un moment.
Voici comment ça se passe. Bon voyage.
- Jeudi 16 février :
La veille de repartir, je commençais à trouver dommage de ne pas avoir réservé une journée supplémentaire, pour visiter les îles, au moins celle de Murano.
Mais ce matin, la visibilité est complètement bouchée (vue depuis le bateau-bus)
Et même encore passé 14h, le brouillard est encore bien présent.
Alors finalement, il n'y a pas trop à regretter.
Sur le vol retour, nous avons eu la chance d'avoir un spectre de Brocken. Je suis habituée à en voir avec un paramoteur, mais là bien sur, c'est notre avion.
Un court moment, l'ombre était plus grosse mais je n'ai pas eu le temps de prendre la photo au bon moment. On le devine à peine mais on se rend un peu compte de la taille. J'espère que vous réussirez à le deviner.
Sinon à défaut d'images aériennes prises depuis ma chaise volante, en voici quelques unes prises de derrière le hublot.
Ne me demandez pas où c'est, je ne saurai pas vous répondre...
"Voir Venise et mourir"
Ah ben non alors, j'ai bien trop de chose à découvrir encore !
EN PANNE
Après un déco dos voile et un déco chariot, j'espèrais faire un déco face voile.
Mais c'était sans compter avec les caprices de la mécanique : mon moteur s'étouffe lorsque j'accélère et de l'huile ressort par ma boîte à air...
ON NE VA PAS COUCHER LA
Compte tenu de la mollesse de la manche à air,
c'est le GN 125 à roulettes qui va servir aujourd'hui.
Petite parenthèse, regardez la couleur de l'herbe. En plein mois de février elle devrait être bien verte, mais là...
Le Mimi plus rapide que l'éclair, va faire un petit tour pour tester la masse d'air pendant que je me prépare.
Puis il pose pour m'aider à décoller, surtout à démarrer mon moteur dont le lanceur est trop dur à tirer pour moi.
Là-haut c'est nickel mais en bas, la biroute ne sait pas trop ce qu'elle veut et n'est pas stable dans son axe.
On attend un peu voir si elle se remet dans la direction que j'ai choisie... mais non.
Alors comme on ne va pas coucher là, j'y go : je mets les gaz progressivement en guidant ma voile qui monte, le chariot se met à rouler, l'aile se déporte un peu à droite, je tourne un peu ma roue avant vers la droite aussi puis reprends mon axe... et je m'envole.
Chose rare ces derniers temps, le ciel est dégagé et même s'il reste voilé le plaisir n'est pas gâché.
3 chevreuils me regardent passer sans broncher.
Village de Nogent-le-Sec.
Chaque fois cette belle ligne droite attire mon œil.
Ici pas de chance. Le capot est ouvert, ça sent la panne.
Nous passons près de Conches-en-Ouche.
"Croising shooting" avec le Mimi
J'ai l'occasion de repasser près du chantier de la dernière fois, alors j'y retourne voir si ça avance.
En fait, c'est surtout parce que nous avons appris que le dernier pilote que nous avons formé y travaille.
Je saurai un peu plus tard, que Michel l'a vu lui faire signe depuis un camion toupie.
Moi je n'étais pas placée de manière à pouvoir le voir.
Son entreprise démonte ce bâtiment car le terrassement intérieur a fait bouger la structure.
Il faudra donc ensuite stabiliser l'ensemble et tout remonter...
Laissons les braves au boulot,
je continue ma route.
Désolée, mon fiancé a verrouillé ses collimateurs sur moi
Souhaitons que ces nouveaux arrivants n'aient pas une dent contre les paramoteurs... Ce serait dommage que ça gâche la "bonne cote" que nous avons dans cette commune.
Je reste à l'écart et ne fait que passer.
Les jours rallongent et notre Coucou est venu nous rejoindre après sa journée de travail.
Comme il fait encore froid et que mes doigts sont glacés, j'ai atterri pour accueillir notre copain volant.
Il a un petit créneau devant lui pour faire son 1er vol de l'année.
A son tour de préparer son matériel.
Chauffe moteur
et il faut y aller. La nuit aéronautique n'est plus bien loin.
Aller go !
Mais sa voile n'était pas bien ouverte au sol alors elle monte de travers. Couper moteur !
Après un second essai, le voici en l'air à son tour.
Ca va être court, mais je pense que ça va être bon. Son dernier vol doit je crois remonter au mois d'octobre dernier.
Du coup, c'est le premier débrief de l'année avec un Bruno tout heureux de sa fin de journée
qui s'annonce avec une magnifique lumière de ciel comme hier.
Les copains commencent à pouvoir enfin revenir au terrain le soir, c'est cool !
JE ME CONCENTRE...
Non pas possible ! Le vent s'est calmé et le ciel est tout bleu
Il n'y a même pas à réfléchir, c'est direction le terrain.
Après avoir regardé avec le Mimi une ancienne vidéo de l'un de mes décollages dos voile bien effectué, je repasse en boucle dans ma tête, les images que j'ai vues.
Il faut que je retrouve le coup : être active et avoir de la niaque comme dirait Mika.
Ne cherchez plus le Jumpy blanc, il est parti vivre une autre vie ailleurs. Voici son remplaçant.
Il fait 5 degrés. Les gants sont nécessaires
et pas besoin de remplir le réservoir à ras bord, je serai redescendue avant de l'avoir vidé c'est sûr !
Avec une consommation à 1,7 litre à l'heure, j'ai même encore de la marge.
Je me concentre bras ouvert, 1 pas en arrière je prends mon élan, je tire, j'avance, ça monte, j'accélère progressivement en continuant de marcher, gaz, cours cours gaz, cours cours gaz... et ça part nickel dès le 1er essai !
Ouf, enfin !
Comme c'est bon de se retrouver en l'air avec en plus un ciel dégagé.
Ca fait très longtemps que ça n'était pas arrivé.
Je pense aux copains qui sont encore coincés par le taf. Mais ils devraient bientôt pouvoir à nouveau nous rejoindre. J'ai hâte.
Je surprends ces dames en plein commérage de ferme. Mais la vache comprend elle vraiment le caquetage ?
Très sympa d'en haut, ces arrondis en pierres blanches devant la maison. Ca la souligne.
Tiens, une grue. Allons voir ce qui s'y passe.
Le toit est ouvert,
le bâtiment n'est pas récent.
Construction ou déconstruction ? That is the question.
Coucou le Mimi !
J'avais presque oublié ce genre de spectacle. C'est top.
Mais vu la température, les doigts se glacent rapidement. 35 mn plus tard, je reviens au sol mais heureuse.
Et regardez-moi ce bel horizon rougeoyant. Un régal.
Je suis très contente d'avoir réussi ce décollage dos voile comme il faut. Ca va m'aider à reprendre confiance.
Reste à prouver que ce n'est pas un coup de chance en le refaisant.
La suite au prochain numéro.
A bientôt.
ENCORE DANS LES CLOUS
A force d'avoir le nez scotché sur les sites météo, j'ai fini par dégoter ce qui pourrait peut-être être un petit créneau de vol à partir de 17h.
2 mois pile que je n'ai pas quitté le sol, c'est beaucoup trop alors direction le terrain.
Vu les vents annoncés, je devrais pouvoir décoller face voile.
En attendant que les rafales se calment, le Mimi et moi faisons un peu de gonflage. Ca n'est jamais inutile.
J'ai pris soin avant, de monter ma machine au cas où...
Vers 16h45 ça commence à s'apaiser alors on range les sellettes et on se prépare.
Une fois accrochée à ma voile et après avoir fait mon demi-tour, je vois Michel qui s'est positionné lui, dos voile... et il s'envole ainsi...
Je me suis fait avoir une fois de plus, le vent a baissé d'un coup au point de ne pas parvenir à lever mon aile : 1 fois, 2 fois, 3 fois... 4 fois que j'essaye. ComMençant à fatiguer, je capitule.
Le Mimi redescend pour me donner un coup de main à tout repositionner dos voile. Le temps tourne.
1er essai de décollage dos voile : un pas en arrière... et go !...
Couper moteur ! Mon aile ne monte pas et pourtant à priori, je n'ai pas fait d'erreur ?!...
2ème essais... et c'est le bon. Cette fois elle part un peu de côté mais je la rectifie et gaz !!! Pratique d'avoir de la poussée
Encore une fois, un grand merci à mon fiancé qui du coup décolle à nouveau pour un second petit vol.
Décollage 17h36 et nuit aéronautique 17h46. Je suis encore dans les clous mais côté luminosité...
Je range le Canon dans sa sacoche. C'est trop moche.
Mais je suis quand même bien contente d'avoir enfin pu inaugurer 2023, même si ce n'est que pour 1 quart d'heure.
Et finalement, il ne faisait pas si froid que ça en l'air.
J'ai hâte qu'il y ait à nouveau des créneaux réguliers pour j'espère pouvoir m'entrainer au décollage dos voile que je ne maîtrise plus suffisamment.
BONNE ANNEE 2023
Voilà, minuit est passé et nous sommes maintenant en 2023.
Je vous souhaite à tous une bonne et heureuse nouvelle année.
A très bientôt.
SOIREE RESTAU PARADINAIR
Comme chaque année, c'est notre petite soirée gastronomique toujours au restaurant Côté Terre et Mer, à Evreux.
Et ce soir, je peux passer des vidéos sur la TV
Merci tout le monde pour ce moment bien convivial. C'était encore fort sympathique.
SOIREE AILES EN CIEL
Joël nous a gentiment invités à sa soirée, alors on a fait la route pour retrouver son petit monde.
Ca se passe dans son grand atelier et ce sont les participants qui ont apporté de quoi manger.
On commence a mieux connaître les membres du club comme Sandra et Benoit.
Sandra qui s'est lancée dans la compétition juste 1 an après être brevetée et Benoit que nous avons rencontré pour la première fois à Courseulles-sur-Mer.
A droite, c'est le conjoint de Sandra : Pierre Schwinte, un aventurier qui va tenter de traverser le pôle Sud à ski.
L'année passée sa 1ère tentative a échoué, l'équipe ayant été rattrapée par la Covid 19.
Ce monsieur fort sympathique, n'est pas n'importe qui. La preuve dans cet extrait de la presse (cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Nous avons également la chance d'avoir Marie et Alex Mateos, nos champions paramoteur d'une extrême gentillesse et d'une modestie impressionnante. C'est un vrai plaisir de passer du temps avec eux.
Pour ceux que ne les connaissent pas, voici les performances d'Alex :
et celles de Marie, sachant qu'elle est aussi championne de France 2022 TOUTES catégories. Excusez du peu !
Joël fait son discours et récompense les méritants de l'année, après avoir retracé l'historique de nos champions
et avoir présenté les dernières nouveautés de chez MAC Fly : apparition de couleurs sur les filets et les moteurs.
Mais Sandra avait aussi un petit cadeau à lui remettre et c'est comme ça qu'il se retrouve bizarrement chaussé.
C'est ensuite l'inauguration du 1er magasin Mac Fly dans la bonne humeur.
Petite dédicace sur le réservoir de cette machine toute neuve, avant que son propriétaire ne la récupère.
On commence aussi à mieux connaître Jean-Marc et Olivier, les 2 pilotes au sweet noir.
Jean-Marc également instructeur paramoteur depuis peu, instruit en binôme avec Joël. Olivier, c'est le préposé aux crêpes et il est très doué.
Puis c'est le concours de pulls moches
gagné par Benoit.
La photo de groupe annonce la fin de soirée.
Je vous laisse sur cette petite vidéo montée par Joël.
Grand merci aux Black Birds (nom portés par les membres du club) pour leur très bon accueil. C'était très sympa et bravo à Joël pour l'organisation. C'était nickel.
INUTILE D'INSISTER
Le ciel est triste mais il ne faut pas cracher sur les créneaux, ils sont trop rares. Alors on y go.
Aujourd'hui il y a assez de vent pour un décollage face voile et j'ai remis mon vieux casque hélas, pour ne pas être gênée.
Alors que je suis encore en montée, je subis de brefs effets de lacet répétés... (pour les novices, je vrille droite gauche, droite gauche à plusieurs reprises) serai-je mal attachée ?...
Je vérifie visuellement plusieurs fois les 2 côtés... mais non, tout est OK... et maintenant ça ne le fait plus. Tant mieux.
J'espère grâce à ce genre de "trou" dans les nuages, avoir un beau rayon de lumière qui fasse style projecteur sur le sol.
Mais ça n'est pas gagné.
Des sangliers sont sûrement passés par là.
Ca recommence à gigoter... ça va, ça reste bref.
J'aimerais tant faire une belle photo aux couleurs d'automne. Ces arbres s'y prêteraient très bien avec un bel éclairage.
Oups ! Encore ces effets de lacets avec en prime ma voile qui cherche brièvement à passer devant moi... c'est bien la 1ère fois que ma Solo me fait ça.
A la radio, le Mimi se plaint aussi de l'aérologie.
De toute façon, le sol ne verra pas complètement le jour encore aujourd'hui.
Nous rebroussons chemin tous les 2.
D'autres continueraient de voler, mais pas nous. Inutile d'insister dans ces conditions de vol désagréables et limite saines
C'est avec regrets que je shoote une dernière fois le feuillage d'automne 2022.
Les feuilles seront pratiquement toutes tombées lorsque les conditions climatiques nous permettront à nouveau de prendre le ciel.
Ce sera pour l'année prochaine maintenant.
Mais bon on a volé alors que d'autres non et surtout, qu'ils n'aient pas trop de regrets pour 16 mn en l'air...
ECLAIRAGE NATUREL
Nous sommes dans une belle éclaircie cet après-midi et le vent a envie d'être sympa avec nous.
Alors on en profite avec Christophe.
Le Mimi est déjà en l'air. C'est du décollage face voile, alors il pouvait partir tranquille.
Mais ça aurait été trop beau, je n'arrive pas à démarrer ma machine et Christophe vient de s'envoler
Bulle d'air récalcitrante ?
Il faut que je me détache, que j'aille chercher mon petit banc pour poser mon moteur, de manière à pouvoir ensuite le remettre sur mon dos sans effort...
C’est alors que mon sauveur pas parti bien loin, vient une nouvelle fois à mon secours et repose.
Il re-poire un peu mon moteur, tire 2 ou 3 fois sur le lanceur... et ça part, ouf !
Mais quand même, c'est contrariant. Il y a régulièrement quelque chose qui ne va pas. Ca devient pénible...
Avec un moteur qui tourne, c'est nettement mieux
quoique...
quelque chose m'a dérangé pour stabiliser ma voile avant mon demi-tour. Ca s’est bien passé, mais ce n'était pas comme d'habitude.
J'y réfléchirai plus tard. Dans l'immédiat, priorité au vol.
Etonnant ce petit coup de râteau.
Mais je ne m'y attarde pas. Ce qui m'intéresse se passe par ici : un banc nuageux
assez bas.
Je vais voir ça de plus près.
Il est si rare de pouvoir jouer avec les nuages ici, qu'il ne faut pas rater l'occasion.
Plus loin c'est encore presque le brouillard.
On a de la chance que notre terrain soit dégagé.
Je monte tranquillement en me rapprochant de mon objectif.
Mon moteur ronronne comme un chaton heureux.
Je pénètre dans une légère brume
qui permet une belle photo de Christophe qui m'accompagne.
Pour rappel, la TMA de la BA 105 m'interdit ici de monter à plus de 1500 pieds, soit exactemet 457 m.
C'est peu pour taquiner les nuages.
J'y arrive en gardant un œil sur l'altimètre
Il ne va pas manquer grand chose.
Encore un peu...
1504 pieds, stop ! Comme c'est tentant de continuer.
Certains diraient : -"ça passe !"
Mais ma bonne conscience me rappelle à la raison. Je suis comme ça.
Même si le risque est minime, il existe. Il n'est pas question d'entamer la confiance que nous portent les contrôleurs de la base aérienne à qui j'ai encore confirmé toute à l'heure, que nous resterions comme nous le devons sous l'altitude réglementaire.
J'ai déjà la chance de pouvoir être arrivée jusque là et d'en prendre plein les mirettes,
une collision avec un mirage de la police ou l'avion présidentiel ferait désordre
Je laisse descendre doucement à contrecœur,
sans manquer d’admirer le superbe éclairage naturel.
Lumières de ciel, je vous adore
Il n'est pas toujours utile d'aller loin pour faire un vol génial. La preuve.
Le vent fait glisser le nuage au-dessus de moi, avec les turbulences qui l'accompagnent.
Alors toujours accompagnée de Christophe, je m'en éloigne.
La lumière est toujours magnifique.
le Mimi nous shoote sur le retour.
Le brouillard commence à se reformer au loin,
mais ça nous laisse encore du temps
pour papillonner.
On est bien là-haut, même si ça commence à se refroidir un peu.
Je profite encore.
L'atmosphère voilée ne met pas en valeur le feuillage d'automne. Dommage.
Comme mon fiancé me shoote, j'ai du mal à aussi le shooter.
L'heure des grandes ombres est arrivée.
Clic-clac ! Là c'est un peu mieux.
Les arbres n'ont pas encore complètement revêtu leurs habits roux.
Il leur faut encore quelques jours.
Christophe, toujours en l'air aussi.
Il faut dire que s'il faut encore attendre 1 mois pour quitter à nouveau le sol, c'est le moment de faire le plein de ciel.
Cette dame profite de cette belle fin de journée pour promener son petit monde.
Le nuage de toute à l'heure est toujours là
et nous fais de l'ombre maintenant.
Ca ce sont les bêtes d'un monsieur qui est venu nous voir. Je lui donnerai les photos. Il sera content.
Nous voilà quand même de retour sur le plancher des vaches et comme depuis notre terrain on a le bonheur d'avoir une vue panoramique sur les couchers de soleil, on savoure jusqu’au bout
avec de magnifiques contre-jours.
La cage de mon Eclipse est couleur soleil couchant, regardez bien.
Parti ! Reste plus qu'à en faire autant.
Mais avant, revenons à mon nouveau casque.
Chez Nvolo, c’est la même coque pour tous et elle est ajusté à votre taille en mettant une mousse plus ou moins épaisse à l'intérieur à savoir que j’ai une petite tête (si, si, il y a quand même un peu de choses dedans)
De ce fait, il est plus gros que mon précédent et il me gène pour lever la tête et regarder ma voile pour la gérer.
On voit bien sur la photo, qu'il est en butée sur le filet de la cage.
C'est très déstabilisant.
Sur cette autre image, on s'aperçoit que l'ancien casque passe pile poil.
Ben m.... alors ! Et je ne vois pas de solution
Ca me contrarie, au prix que ça coûte et pour une fois que j'en avais trouvé un qui me plaisait...
MEME SI LE CIEL EST GRIS
J'avais prévu de déroncer le terrain et Bruno est venu en renfort pour juste nous filer un coup de main.
Mais étrangement, je n'en retrouve pratiquement pas
Il y a 3 jours avec Matthieu au gonflage, nous étions souvent embêtés et devions nous déplacer fréquemment pour éviter que la voile ne tombe dessus. Ca accroche très bien le tissu et ça pourrait très facilement y faire un accro.
Il y en avait à plusieurs endroits, je vous l'assure !
Leur disparition restera un mystère mais après tout, tant mieux.
Z'avez vu mon beau casque ? Il en jette
Le vent n'est pas nerveux et ce sera un décollage dos voile ce soir
Et je ne m'envole encore pas au premier essai. Ce n'est qu'au 3ème que je réussis à quitter le sol...
C'est la misère
Du coup, je suis bien contente d'être en l'air même si le ciel est gris.
Il fait doux. 21 degrés à cette heure fin octobre, c'est top.
Mais l'aérologie est rock-and-roll et nous ne restons pas longtemps en l'air.
Pas grave, ça m'aura toujours fait travailler mes décos.