CHANGEMENT D'HORIZON
Divertissement en attendant le prochain vol.
Samedi 9 janvier : Ras le bol de voir les mêmes horizons... et si on allait à la mer ?
C'est comme cela que nous retrouvons à Trouville.
Ca caille mais il fait soleil et ça fait du bien de voir du ciel bleu.
Il y a quelques promeneurs aussi en quête d'espace
et un groupe de mouettes qui pataugent bruyamment dans le sable mouillé.
La mer est d'huile,
mais la température freine mon envie de mettre les pieds dans l'eau.
3 mois pile que nous n'avions pas marché au bord des vagues. C'est bien trop long...
L'heure de déjeuner est arrivée. Il va falloir trouver de quoi manger malgré la fermeture des restaurants.
Opération difficile, d'autant plus que tout est fermé au lendemain des fêtes.
On a quand même réussi à acheter des lasagnes tièdes et des pâtisseries pour le dessert, que nous mangeons dans la voiture garée au soleil (tiens, ça me rappelle quand je travaillais)
Ce repas ne nous laissera pas un grand souvenir, mais bon... ça nous dépanne bien.
Pour digérer cette cuisine bien calorique, nous allons nous promener du côté de Deauville. On adore le quartier qui donne sur le port.
Mais l'immobilier du coin n'est pas pour notre portefeuille
A l'abri du vent, l'eau est complètement immobile. Un vrai miroir.
C'est beau non ?
Ces 2 tours d'un style étrange interpellent, mais ne sont pas disgracieuses.
Nous ne nous attardons pas sur les planches, elles sont pleines de monde. Les gens font leur promenade digestive. en profitant du soleil.
Ils auraient bien tort de s'en priver d'ailleurs, mais nous nous sentirons plus en sécurité sur la plage, Covid oblige.
Nous profitons du bon air marin en flânant au bord de l'eau.
Les chevaux sont aussi de sortie, pour l'entrainement
ou le plaisir tout simplement.
Regardez et écoutez comme c'est plaisant :
Joomeo - Miss-Tortue Space - 21-01-09 Chevaux sur la plage de Deauville
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On se fait une gaufre pour se réchauffer avant de repartir, mais elle non plus ne nous laissera pas un souvenir impérissable...
On voulait faire travailler les locaux mais franchement, la prochaine fois je prévoirai
Maintenant il faut rentrer. Il faut garder de la marge pour être certains d'arriver chez nous avant le couvre-feu de 20 h.
1 vol hier, la mer et le soleil aujourd'hui, ca devrait bien recharger les batteries et la cervelle
MAGNIFIQUE INVERSION
Il ne fait encore que 3 degrés et la petite brise que j'aime est à nouveau présente.
Décollage dos voile nickel au 1er coup encore cette fois-ci !
Une fois en vol, j'ai à nouveau du mal à déscratcher mon TST gauche même après avoir agrandi un peu "l'oreille" que je lui ai ajoutée.
Je prends donc comme les autres fois, l'accélérateur dans la main droite pour dégager ma main gauche avec laquelle de libère mon TST. Je ne peux pas faire la manoeuvre avec la main droite, mon bras est trop court.
Il fait froid, la campagne est calme. Personne à l'horizon.
Pourtant, il y a des véhicules.
Les gens restent à l'abri bien sûr.
Mais qu'attend donc ce chauffeur dans sa voiture ?
Hé bien nous ne le saurons jamais
Il y a des percées dans les nuages
et une inversion.
De bonnes conditions pour de belles images. La preuve à 350 mètres du sol.
Le Mimi est en radada. Je lui dis de prendre de l'altitude, que c'est bien plus beau là-haut
et qu'il y fait meilleur.
Quel spectacle depuis mon petit balcon volant ! Magnifique, non ?
Je sais que le froid aura tôt fait de me glacer les doigts, alors je papillonne dans les alentours :
La Gérarderie,
La Bénarderie,
Les Minières,
Le Ménillet,
Nogent-le-Sec...
Encore un peu et je m'en retourne pour atterrir. La piquette prend possession de mes doigts.
Le vent a bien baissé et l'arrivée est rapide. Le froid qui est porteur rallonge ma finale. Je pose un peu plus loin que ce que j'avais estimé, juste à la limite du champ d'à côté.
Mais ce n'est pas un problème, le sol y est plat et sans piège.
Pas le temps de faire un second décollage Nous sommes attendus à un petit anniversaire-galette.
Dommage, ça aurait été bien avec un vent plus faible que toute à l'heure
Mais je suis satisfaite. Il y a encore du travail, mais la confiance revient et c'est important
Et de 2 !
Le soleil ne daigne toujours pas sortir de sous sa couverture ? Hé bien tant pis, nous volerons quand même !
Décollage dos voile du 1er coup
Il faut dire que le vent est sympa aujourd'hui, avec ses petits 10 km/h. Vitesse idéale pour un paramotoriste.
Passage d'animaux allant boire à la mare ?
Pour la lumière, il faut être au bon endroit.
Ca ne sera pas le cas pour nous ce soir.
Alors je remets mon Canon dans sa sacoche et je m'entraine aux touch and go.
Quant à la stabilisation du nouveau camescope, regardez lorsque je ramène mon matériel. Michel marche en me suivant et on ne ressent pas du tout ses pas sur les images.
Joomeo - Miss-Tortue Space - 21-01-02 Entrainement touch and go
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Mais c'est bien. Je me suis fait plaisir et c'est l'essentiel
OUVERTURE 2021
Si on a raté le dernier jour de 2020, j'espère bien aujourd'hui faire l'ouverture de 2021.
Il fait 2° et la manche à air pendouille lamentablement, comme morte... (j'aime pô !)
C'est alors que presque comme un cadeau, pendant que l'on s'installe avec Christophe, une petite brise bienveillante se lève.
Mais je dois quand même m'y reprendre une seconde fois pour parvenir à m'envoler : manque de conviction au 1er essai et quant au 2ème : impeccable.
La météo n'est pas idéale pour partir en balade,
mais suffisante pour s'aérer la tête et voir si mon petit bricolage fonctionne.
Avec mes gros gants d'hiver, il m'est très difficile de dé-scratcher mes TST surtout du côté gauche, côté accélérateur. Je n'ai aucune prise.
Alors j'ai cousu un bout de lacet très souple, de manière à faire comme une petite oreille que j'attraperai pour tirer sur le velcro.
De cette manière, cela ne devrait pas gêner le fonctionnement des commandes et je devrais pouvoir dégager les TST plus facilement.
Et effectivement, c'est mieux. Nickel à droite, mais pas parfait à gauche. Il faudrait que la boucle soit plus grande, de manière à pouvoir passer l'index dedans.
A perfectionner...
Je ne suis pas seule là-haut. Où peuvent-ils bien aller ? Sur une île des mers chaudes pour se mettre à l'ombre des cocotiers ?
Les nuages ne sont pas très hauts.
Je cherche à m'en rapprocher.
Mais forcément, plus je monte, plus l'air est froid et je sens le bout de mes doigts qui se manifestent... ou plutôt qui commencent à s'engourdir.
Je n'ai pas pris mes gants chauffants. Ceux-ci me bridant les pouces, je ne peux pas atteindre le coupe-circuit de mon moteur pour l'arrêter. En cas d'une maladresse, ma voile pourrait finir dans l'hélice et ça ferait désordre avec une aile neuve.
De plus, côté sécurité c'est très moyen.
Je pense qu'il faut plutôt que je m'oriente vers des sous-gants chauffants, beaucoup plus souples. Il faut que je prospecte.
En tous cas, je n'ai pas dit mon dernier mot. Ceux que j'ai ont une valeur sentimentale et j'aimerais bien pouvoir bien les garder.
Bref, je suis partie avec des chaufferettes. Ca ne fait pas de miracle mais ça aide à tenir un peu plus longtemps.
Je cesse donc de monter pour gagner du temps sur mon vol.
Terrains de moto-cross ?
Non. Des balles de foin ou de paille déroulées dans l'herbage pour nourrir les bêtes.
Les chemins et les champs sont détrempés.
Cette grande flaque rappelle les dernières fortes précipitations.
Et en en faisant le tour, je découvre en fait... un oiseau
Le froid et la grisaille n'arrêtent pas les promeneurs. Je pense que beaucoup de personnes ont besoin de prendre l'air par ces temps difficiles et c'est bien. Ils ont raison.
Au bout de 35 mn, mon index gauche me fait mal tant il est glacé. Je n'arrive presque plus à le bouger. Il faut que j'atterrisse.
Après m'être réchauffé les mains, je me prépare pour un second déco.
Mais le vent est parti se coucher et nous a complètement abandonné.
Comme il est en plus assez tard, je renonce à un second envol.
Les garçons aussi ont posé avec une bonne piquette, à savoir que Christophe a dû atterrir entre deux, pour se couvrir plus.
Il a l'habitude de partir pas très couvert et il n'a pas percuté qu'on était maintenant en hiver.
Remarquez que c'est un petit joueur. Il avait dit aux copains qu'il volerait en maillot de bain et il s'est dégonflé
Le père Noël ayant apporté un beau caméscope tout neuf au Mimi, je vous ai monté un petit film.
Ce nouvel appareil comporte un stabilisateur BOSS (Balanced Optical SteadyShot) 5 axes qui compense fortement les tremblements. On les ressent juste un peu lorsque le zoom est au maximum.
Les séquences ont été prises en 4K, ce qui me crée de petits problèmes au montage. Vous pourrez d'ailleurs constater sur la vidéo, un bref défaut que je n'arrive pas à supprimer. Les fichiers sont vite lourds dans ce format.
Je n'ai pas le matériel informatique en conséquence et je n'investirai pas. Le HD restera bien suffisant pour ce que nous faisons.
Dommage que la belle lumière n'était pas présente.
Bon visionnage, à savoir que Jooméo ne propose pas de lecture 4K avec la formule d'abonnement que j'ai choisie.
Joomeo - Miss-Tortue Space - 1ers essais camescope Sony FRD AX33
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MEILLEURS VOEUX POUR 2021
Un seul souhait pour moi cette année : qu'on arrive à avoir la peau de ce satané virus 🤔
Alors, ce sera avec certitude une bonne et heureuse année pour tous 🙂
On croise les doigts très fort🤞
Prenez soin de vous et à très vite.
BREDOUILLE...
Quelques éclaircies trouent les nuages,
alors on décide d'aller voir comment est le ciel au terrain.
Ah oui, c'est très moche, pas de chance 😕
A peine la vieille Dolpo sortie pour faire du gonflage, la pluie et le grésil viennent jouer les troublent fête.
Bon hé bien, c'est mort. Nous rentrons bredouilles.
Les vols sont donc cloturés pour l'année 2020 😔
A l'année prochaine 😘
JOYEUX NOëL
La fin de cette année très spéciale approche.
Je vous souhaite de passer un bon Noël, malgré les conditions particulières du moment.
Faites attention à vous et à vos proches, prenez soin des personnes fragiles que vous aimez et surtout, n'oubliez pas les gestes barrière...
A très vite.
PLUS DANS LE COUP LA MISS ?
J'ai bon espoir que cet après-midi, le vent s'essouffle un peu vers 16h. Les rafales annoncées par la météo sont un peu fortes, mais je souhaite au moins faire du gonflage.
On emporte quand même le matériel, des fois que...
Je sors voile et sellette pour m'entrainer. Le Mimi finit par faire de même.
Mais au bout de 20 mn, on se dit que finalement, ça devrait bien voler.
Alors hop hop hop, malgré que le soleil soit déjà très bas...
Vous n'aurez que cette image pour illustrer cette soirée. Le temps est trop compté, il faut nous dépêcher.
Le Mimi est le premier en vol après avoir décollé dos voile. Normal, il est bien plus rapide que moi à se préparer.
Mais il a été tiré en arrière lors de la montée de sa voile et j'estime que la vitesse du vent devrait me permettre un décollage face voile. Et comme je tiens à m'entraîner, c'est donc dans ce sens que je prépare mon envol.
Je chauffe le moteur, lève mon aile, la freine pour ne pas qu'elle me dépasse, recule et tourne... et au moment de remettre les gaz elle part de côté...
Ah dommage, ça se présentait bien pourtant !
Mais après réflexion : ai-je bien fait un demi-tour complet
Mon fiancé me voyant en difficulté revient pour m'aider alors que je me replace dos voile cette fois-ci. Le vent a faibli.
Je cherche à me centre par rapport à mon aile et tends mes suspentes de manière à avoir la même tension dans chaque main, mais c'est plus tendu à droite et je cherche à me déplacer à l'inverse de ce que me conseille le Mimi.
Même ça, je ne serais plus dans le coup ???
Alors j'écoute le "chef" et m'envole nickel cette fois-ci
2 tours de terrain avec passage en radada, un autre avec un touch and go et j'atterris.
La nuit aéronautique, c'est à quelle heure déjà ?
Je peux vous affirmer que j'apprécie de me retrouver en l'air après toutes les péripéties de ces derniers temps
Débriefe : j'en ai beaucoup perdu, beaucoup trop à mon goût. Comment est-ce arrivé ?
Fin 2019, je commençais déjà à m'y reprendre parfois à plusieurs reprises pour décoller.
Je suis certaine que la mauvaise météo récurrente et toutes les semaines de confinement n'y sont pas pour rien, mais je n'ai pas l'impression que les autres pilotes subissent aussi une régression de leurs acquis.
Serai-je la seule ?
Une chose est certaine, il faut que je travaille et que je m'entraine pour j'espère, retrouver un bon niveau. Le plus difficile, c'est d'avoir des créneaux météo qui vont bien
AFFAIRE à REBONDISSEMENTS
Il ne fait pas bien chaud aujourd'hui, mais je souhaite profiter de ce petit créneau volable pour travailler ma technique.
Le vent devrait me permettre de décoller face voile.
Mais le temps de me préparer, un gros nuage qui passe le fait baisser.
Je fais plusieurs tentatives, mais je ne parviens pas à partir
Le Mimi a filmé tous mes exploits, ce qui me permet de décortiquer et d'analyser les scènes.
Je vous passe les 3 ou 4 essais face voile faits avant ce déco :
- doutes sur la prise des commandes main gauche avec l'accélérateur et du coup, les bouts de doigts de mon gant se trouvent pincés dans les élévateurs au premier essai : le frein manque de m'échapper
- surtout, je dérive. Je ne parviens plus à stabiliser correctement ma voile au-dessus de la tête...
C'est la misère !
Alors je me tourne pour décoller finalement dos voile.
Sur le clip qui suit, vous pourrez constater que je ne suis pas au centre de mon aile, que son bord d'attaque n'est pas bien ouvert d'un côté et que je ne pars pas dans l'axe du vent, d'où ce zig avant de quitter le sol.
Mais j'ai su gérer
Joomeo - Miss-Tortue Space - 20-12-08 DDA miss Tortue
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Une fois en l'air, je veux détrimer un peu mais j'ai un mal fou à ouvrir du côté gauche. Le trim a été refermé trop fort et est coincé...
A force d'insister, j'y arrive enfin.
Je me suis envolée sans mon appareil photo. Non seulement je ne suis pas venue pour me balader, mais en plus le ciel était tout gris et moche à notre arrivée.
Mais je savais que je le regretterai Il ne faut jamais partir en le laissant au sol.
Maintenant le ciel se morcelle et laisse passer une belle lumière.
Je fais quelques passages en radada...
Joomeo - Miss-Tortue Space - 20-12-08 Radada miss Tortue
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Et zut alors ! Je retourne chercher ma boîte à images.
Serai-je redescendue sans ça ? On est si rarement en l'air et on s'y trouve si bien. Aurai-je été motivée à poser pour faire un second décollage pour m'entrainer comme je l'avais prévu ???...
Côté atterrissage par contre, je n'ai pas de problème et cette Solo est vraiment bien.
Joomeo - Miss-Tortue Space - 20-12-08 Atterro miss Tortue
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J'embarque donc mon Canon et me prépare pour un nouvel envol.
Le gros nuage est passé et le vent est revenu. Je retente un décollage face voile, mais je dérive encore...
J'affale mon aile et tente à nouveau... et ouiiii, ça y est !
Bah elle est sympa, elle m'a gentiment attendue.
Joomeo - Miss-Tortue Space - 20-12-08 DFA miss Tortue
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Décidément, chaque vol devient un vrai suspens. Que de rebondissements !
Maintenant, place à la détente. La récompense est là. J'adore le contraste des couleurs.
Je m'en serais voulue de ne pas pouvoir partager ça avec vous.
L'ombre des nuages court sur le sol comme j'aime.
C'est magnifique et même un peu magique.
Pas très loin de là, je repère un petit camion blanc. Je fais ma curieuse et vais voir de quoi il retourne.
Ils me font des coucous, je les salue à mon tour. Bon courage messieurs !
Ils sont très probablement entrain de tirer des câbles pour installer la fibre.
J'aurai égayé un peu leur quotidien. Ce soir ils rentreront et aurons quelque chose d'inhabituel à raconter à leur entourage.
L'aérologie change, la Solo bougeotte mais ça ne me gène pas.
J'atterris quand même à nouveau pour que Mimi l'essaie.
Le voilà qui s'envole.
Joomeo - Miss-Tortue Space - 20-12-08 DFA Michel
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Il trouve qu'elle lève bien plus facilement que sa Billy.
Quelques passages bas aussi
Elle se détache bien sur le ciel, ma Solo
et retour sur le plancher des vaches.
Un petit GIF animé pour mieux illustrer l'action ?
Joomeo - Miss-Tortue Space - 20-12-08 Gif Aterro Michel
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Ah, j'aurais bien fait un 3ème décollage, mais comme par hasard une obligation nous contraint à déjà ranger le matériel pour nous rendre à Evreux. Il faut que nous y soyons pour 17h30 max.
Regardez-moi cette belle lumière en plus !
Bon hé bien, nous n'avons pas le choix et il va falloir qu'on s'agite d'ailleurs.
Il ne faut pas que je me plaigne. J'ai la double chance non seulement d'être dispo facilement mais en plus, d'avoir des décos dans les 20 km autour de chez moi.
C'est loin d'être le cas pour tous. N'est-ce pas les copains ?
Espérons que nous pourrons nous retrouver après le 15 décembre et avant l'année prochaine... toujours en respectant les gestes barrière bien sur. Le déco est bien assez grand pour ça.
LES 20 KM LIBéRATEURS
Comme on s'y attendait tous plus ou moins, le confinement a hélas repris le 30 octobre dernier en rétablissant le km à ne pas dépasser autour de chez soi.
Pas besoin d'interdire de voler, cette règle à elle seule cloue les pilotes au sol. Combien d'entre nous dispose d'un endroit d'où décoller, aussi proche de son domicile ? Les veinards ne sont franchement pas nombreux.
Mais à partir d'aujourd'hui, cette distance est passée de 1 à 20 km et du coup, c'est comme une libération
J'ai une grosse pensée pour tous les copains qui n'ont pas le bonheur d'avoir un terrain d'où décoller dans les 20 km autour de chez eux.
Chance inouïe, la météo est volable et je devrais même pouvoir enfin faire un face voile avec ma Solo.
Mais les choses ne vont pas vraiment aller comme je le souhaite.
- 1er essai : je me laisse surprendre par la montée rapide de ma voile qui me dépasse. C'est ma faute, je n'ai pas cassé sa vitesse avant qu'elle n'arrive au-dessus de ma tête. Résultat, mon micro se prend dans les élévateurs et je suis limite déséquilibrée juste avant de faire demi-tour.
A refaire...
- 2ème essai : la voile se met de travers. Le vent a un peu faibli et il m'est alors difficile de reculer face à la voile pour la piloter. C'est mon gros point faible. Le poids de la machine me handicape.
- 3ème essai : idem. Il est très probable que la haie de thuyas située non loin de là et presque face au déco, créé quelques turbulences.
Mine de rien, j'ai du coup déjà perdu pas mal d'énergie. On s'épuise assez vite à ce genre de chose. Normalement, on arrête au bout de 3 essais mais je suis tenace.
- 4ème essais : Le Mimi m'aide à changer de sens pour un départ dos voile mais forcément, comme d'un fait exprès le vent remonte et OUPS !... Encore raté et cette fois, quelques suspentes se trouvent prises dans le moyeu de l'hélice et tirent fort sur ma cage souple.
Heureusement, pas de bobo. Michel parvient à les dégager et elles ne semblent pas abîmées.
Mais ça me fait carrément de rater ce créneau et puis je suis venue pour faire un face voile nom d'un chien !
Re-changement de position. C'est la dernière tentative. Il faut quand même savoir s'arrêter avant une grosse cata.
- 5ème essai : nickel, OUF !... Mais une fois en l'air, je me sens descendre dans mes sangles de cuisse et je n'arrive pas à m'asseoir dans ma sellette. Décidément !!!
Qu'à cela ne tienne. Je prends de la hauteur par sécurité, je lâche mes 2 freins et tire fort sur ma sellette en remontant les genoux au maximum, pour l'amener jusque sous mes fesses... Petite séance d'abdos en prime.
Bon, ça y est ? Est-ce que je peux profiter maintenant ?
Je récupère pendant quelques minutes tout en contemplant le paysage. Inversion de température + pollution, ça donne ça.
Ah oui, c'est vrai, il était déconseillé aujourd'hui de faire des efforts en extérieur à cause des particules en suspension.
Ah ben non alors, ras le bol de végéter ! Ma cervelle a besoin d'être aérée, même si ce doit être au dioxyde de carbonne
Ma cépée d'arbres favorite, avec sa grande ombre.
Le soleil doré met en valeur le feuillage roux encore accroché aux branches des chênes.
Oui, oui, il est bien doré.
Serait-ce donc le fautif de toute cette mauvaise visi !
Le vent continue à augmenter. Je détrime pour accélérer un peu et en profite pour voir si dégager les commande TST de leurs velcros n'est pas trop difficile avec des gants épais...
Hé bien si. A droite ça n'est pas facile mais ça peut aller. Côté accélérateur, c'est beaucoup plus compliqué. En plus, la vis qui est sensée bloquer ma poignée ne visse plus rien et je n'ai pas le bras droit assez long pour accéder à l'attache qui se trouve à gauche.
Je desserre donc la sangle de ma poignée pour prendre mon accélérateur dans ma mains droite et tente avec bien du mal d'attraper le scratch avec la main gauche...
Hé bien, ce fut laborieux ! Il va falloir que je trouve une astuce pour remédier à ce problème
Enfin, je peux savourer pleinement mon vol. Je l'ai bien mérité après toutes ces petites mésaventures
J'ouvre l'œil. La visibilité n'est vraiment pas terrible.
250 m : il ne fait pas froid grâce à l'inversion de température et heureusement, parce que j'ai tellement donné au sol que je suis trempée sous ma combi. Je n'aurais pas résisté longtemps au froid dans cet état.
C'est quand même impressionnant toute cette pollution. D'ici, on se rend bien compte de l'état de l'atmosphère.
2 chevreuils sont sortis du bois, pour probablement brouter les jeunes pousses de blé qui sortent.
La lune va bientôt pouvoir respirer. Elle émerge de la couche souillée par nos rejets.
Sur le chemin du retour, je vois que mes arbres ont de la compagnie. Bonsoir monsieur.
En approche du terrain, je sens que l'aérologie est entrain de changer. 2 ou 3 fois, ma voile se fait chahuter. Avec ma Dolpo, j'aurais surement serré un peu les fesses, mais avec la Solo, ça va bien.
Il fait beaucoup plus froid près du sol. La masse d'air commence probablement à se mélanger avec la baisse globale de la température. J'ai choisi de rentrer au bon moment.
Atterrissage impeccable et je suis bien contente d'avoir réussi à faire ce vol.
Il ne me reste plus qu'à ranger tout dans le Jumpy et aller retrouver le Mimi.
Trop de temps s'écoule entre chaque opportunité. Et mon dernier décollage face voile remontait quand même au 28/12/019.
Pour moi, le paramoteur est une activité qu'il faut pratiquer régulièrement pour ne pas perdre la main.
Des créneaux météo trop rares ajoutés à toutes ces semaines de confinement, font que mon expertise diminue.
Et puis sportivement, ce n'est pas facile avec les restrictions sanitaires d'avoir une activité régulière pour s'entretenir physiquement. En plus, les piscines sont fermées. Finis les longueurs de bassin.
Vivement que tout ça s'arrange.
COURS, COURS, GAZ...
Il ne va pas trop falloir compter sur le vent ce soir, mais il fait beau et bon.
Serge ne demande son reste
et se retrouve rapidement en vol, juste au-dessus de la tête de Jean-Michel en pleine concentration.
Il faut dire que le déco du Mimi force à la réflexion...
Décollage dos voile forcément vu les conditions, lever d'aile, gaz... cours, cours, gaz... cours, cours, gaz... cours, cours, cours, cours, cours !!!...
Et quand les jambes arrivent à pédaler plus vite que la musique, le nez part en avant et commence à emporter le bonhomme... un genou frotte parterre...
La portance arrive enfin et sauve notre malheureux pilote de la catastrophe.
Dommage que la scène ne se soit pas trouvée filmée
En tous cas, il est parti bien décidé à shooter ma nouvelle voile sous le soleil.
Le Coucou qui a pas mal de route à faire pour venir, est arrivé un peu plus tard.
Nous fermerons la marche tous les 2, Christophe et Jean-Michel sont partis à leur tour.
Ce sera le 2ème vol du Coucou avec sa Solo.
Je m'attache après avoir embarqué mon appareil photo et ma radio.
Pas facile de savoir d'où vient le vent pratiquement inexistant.
J'ai fait le choix de mon orientation. Me voilà fin prête.
Gonflage.... gaz.... couper moteur. La voile part de travers.
Le petit caoutchouc de mon TST a encore dû accrocher ma crosse et effectivement, celui-ci a tellement été tiré la fois précédente, qu'il forme une boucle idéalement placée pour le piège
Je m'en étais bien aperçu à la prévol mais en fait, je l'ai tiré dans le mauvais sens pour le remettre
Cette fois c'était tellement dur à coulisser que c'est mon Coucou qui est venu à mon secours.
Je me replace en modifiant un peu l'axe de ma voile et tente un nouveau déco :
lever d'aile, gaz, cours, cours, gaz... cours, cours, gaz... cours, cours, cours... et comme le Mimi, mes guiboles commencent à s'affoler et je sens mon nez aller vers le sol... mais je n'insiste pas. Je coupe le moteur juste avant le point de non retour.
Pfffiiuu !!! Je suis en nage sous ma combi
Aller, une dernière tentative. Je prends le temps pour remettre tout en position. Ca me permet de récupérer un peu.
Je me concentre et repense bien aux bons gestes à faire et qui doivent être parfaitement maîtrisés si je veux m'envoler.
Je sais faire. Je dois y arriver.
Lever de voile, gaz, cours, cours, gaz... je monte bien mes mains.
Cours, cours, gaz... à chaque pas je porte complètement ma machine sur mes épaules.
Cours, cours, gaz... je fiche la poignée en coin en positionnant bien mon buste en arrière pour profiter de la poussée de mon moteur...
Cours, cours, gaz... la portance enfin commence à soulager le poids de mon GMP et le sol se dérobe sous mes pieds.
Aaaaahhh ! Je ne l'aurai pas volé celui-là, non d'un chien !
Entre-temps, la lumière s'est dégradée. Mais je m'en fiche.
Ca ne m'empêchera pas de profiter de mon vol
Là, j'ai shooté pour savoir en agrandissant plus tard, ce que c'était.
Je suppose que c'est un reste de lin.
Des vaches. Ce n'est pas très original, mais bon.
J'apprends que notre Coucou restera au sol. Sa machine ne tient pas le ralenti.
Je suis déçue pour lui. Tous ces kilomètres pour rien, c'est moche
Ah ! Un autre pilote profite de la soirée en solitaire.
Je sais qui c'est. On s'est croisés en vol il n'y a pas très longtemps.
Il a aussi choisi de se faire plaisir ce soir et il a bien raison.
Ball-trap de Breteuil.
Le sol est jonché de morceaux de plateaux.
J'ai détrimé un peu pour gagner du temps sur le trajet. Je file.
Je vais voir si j'aperçois Mémaine dans son jardin, mais personne.
Je crois qu'elle pensait m'entendre arriver avec le bruit de mon moteur, mais impossible depuis l'intérieur de sa maison, il n'en fait pas beaucoup.
Alors demi-tour.
Je ne croiserai pas le zozio propriétaire de cet utilitaire.
Au fait, je vous rassure, ma voile n'est pas trouée C'est juste que par un ciel bien bleu, on arrive à le voir à travers le tissu.
Sur cette photo, je cherchais surtout à vous montrer les fils de la vierge pris dans mes suspentes, mais impossible de faire la mise au point dessus.
On en devine un grand, juste entre les 2 groupes de suspente jaunes. Il est tout flou.
On en croise plein là-haut.
La fumée de ce feu donne une bonne idée de la force du vent.
J'ai bien fait de jouer avec les tracteurs hier, aujourd'hui c'est à nouveau plaine morte.
De retour au terrain, que vois-je ? Notre ami Serge qui s'est vaché lors d'une séance de radada : panne moteur.
Bah, ça va, il a eu le temps de bien en profiter et de se faire plaisir : grand vol et jeu d'adresse avec les piquets.
Il a du bien apprécier, c'était son premier vol de l'année.
Coucou Serge ! Pas de bobo, c'est le principal.
Dernière décollée, dernière en l'air, normal !
A mon tour d'aller taquiner le piquet.
Hé mais Sergio, veux-tu bien m'en laisser un en place STP ?
Ben oui, je n'ai pas fini moi. Merci Sergio !
Faites ce que vous voulez les gars,
moi je reste encore là-haut.
Pour les photos ensoleillées de mon aile en vol, ce sera pour une autre fois du coup.
Sus au piquet !...
Raté d'un poil. Il faut que j'ajuste le tir. Je n'ai pas encore l'habitude du radada avec cette aile.
Demi-tour.
Trop haut cette fois.
Déconcertante cette voile. Je n'ai rien à faire, elle vole toute seule.
Re-demi-tour.
Buuuuutttt !
Ah ben là, pas de chance, la photo a été prise un chouillat trop tard. Mais on voit bien le pied du piquet qui est penché.
Bon, après plusieur passages, je redescends quand même pour profiter un peu des copains.
Voyez-vous la "forte activité" des manches à air sur la photo ci-après ?
Je me prépare à un atterrissage rapide.
à part mon demi-tour impossible compte tenu de l'absence total de vent.
On termine de ranger
pour terminer la journée à discuter
Pas d'apéro ce soir et distanciation respectée. Mais nous faisons bien d'en profiter car j'ai bien peur qu'un second confinement ne nous pende au nez, hélas...
Ce que je déduis de cette histoire, c'est que par 0 vent, je suis très limite au niveau de ma poussée moteur pour décoller avec la Solo 21.
Il lui faut un peu plus de vitesse que la Dolpo pour que la portance apparaisse et ça m'oblige à faire une longue course avec tout le poids de la machine sur les épaules, ce qui n'est pas du tout confortable. A savoir que mon hélice ne fait que 115 cm (celle des autres fait au moins 130 cm et propulse donc plus)
C'est quand même possible de décoller, mais c'est plus difficile.
Et je vois bien que ceux qui ont des moteurs plus puissants, quittent le sol plus vite, Ca aide beaucoup.
Et le Mimi a probablement eu le même problème avec son GN 90 et sa Billy.
A très vite... j'espère et prenez soin de vous.
TST MAL PLACé
Aujourd'hui, le ciel n'est pas très engageant mais j'ai quand même envie de prendre l'air.
Une chance, la commune est entrain de broyer la jachère qui nous sert de déco.
Il a fallu attendre que ce soit terminé, mais ça valait le coup.
Le Mimi s'envole le premier, puis je le suis en décollant aussi dos voile au premier essai... YEEEESSS, enfin !!!
Il faut dire que la petite brise qui va bien était là.
Comme après chaque déco, je vérifie ma voile et les suspentes au-dessus de ma tête... mais... qu'est-ce que c'est que ça ?...
Le petit caoutchouc de mon TST est passé derrière le bout de ma crosse...
Je prends de la hauteur puis essaye de le dégager, mais il faudrait que je le tire d'un peu plus de 1 cm alors qu'il est déjà très tendu...
Bon hé bien, il n'y a pas à hésiter direction atterrissage en manipulant doucement les commandes.
Décidément !
Heureusement qu'il y a des scratchs pour retenir les aimants de TST, sinon ça aurait pu se terminer en sketch.
Je ne saurai jamais si ça s'est produit lorsque la voile est montée ou si c'est de ma faute, suite à une mauvaise prévol.
Je vais devoir être très vigilante là-dessus.
Bon, tout est remis en place, je peux y aller.
2 ème décollage nickel, ouf !
La visi est loin d'être idéale
mais il ne fait pas froid du tout.
Difficile de faire des jolies photos avec cette lumière médiocre.
Mais je ne peux résister à shooter les engins agricoles du coin.
Ca fait si longtemps que la plaine était vide.
Impossible de faire autrement.
Qui a renversé son café ici ?
Intéressant tous ces différents de tons de vert.
Les gyrophares s'allument à mon passage et les bras se lèvent. C'est toujours fort plaisant.
Je ne m'approcherai pas plus de ce drôle d'oiseau. Il travaille trop près de la grosse ligne électrique.
Je n'ai pas envie de me retrouver avec une permanente, même si ce serait gratuit.
Entre le broyage de l'herbe et mon 1er vol écourté, j'aurai quand même réussi à voler 30 mn.
Ah oui, aussi. Je démarre mon GMP nickel maintenant. Le Mimi a nettoyé le cardu et a changé la poire d'amorçage qui était toute fendillée : problème résolu !
SéJOUR à GRANVILLE
Puisque ça ne vole pas, avant la nouvelle année je vous propose un retour sur notre séjour à Granville en octobre dernier.
- Samedi 9 octobre : cette fois-ci, je vous emmène du côté de Granville où nous avons à nouveau trouvé un petit logement plutôt bien situé.
Incorrigible : j'ai appelé le matin pour y dormir le soir et on se retrouve dans ce beau petit meublé.
Nous allons être très bien installés et au calme pour 60 € la nuit, avec une petite vue sur la mer en plus.
Cela ne fait que nous conforter dans le choix récent de cette formule d'hébergement.
Si cet endroit vous intéresse
Après avoir dîné, nous partons à pieds pour une promenade digestive
et pour...
voir le coucher de soleil sur le port.
- Dimanche 10 octobre :
Nous commençons la journée par une marche matinale
passant par le port
et montant jusqu'à la Haute Ville.
La grande porte et son musée d'art et d'histoire.
La visite continue par l'église Notre Dame du Cap Lihou et
le phare de la pointe du Roc.
Cet avion ne cessera pas durant tout le séjour, de faire des rotations jusqu'au Mont Saint Michel. Tourisme oblige.
Mais quand je pense que certains trouvent que nos paramoteurs sont bruyants, je trouve inadmissible d'autoriser cette machine à faire le job. Son moteur fait un vacarme assourdissant et je plains sincèrement les riverains. Toute la journée, c'est un vrai calvaire.
Des vols oui bien sur mais par pitié, avec un avion plus discret svp !!!
Essayons de l'oublier pour profiter du magnifique cap Lihou
et des belles lumières côtières.
Après déjeuner, nous nous rendons jusqu'aux Salines, domaine des moutons.
Cette petite route submersible,
nous amène jusqu'à la plage sur laquelle sont regroupées plusieurs centaines de mouettes. Il y avait belle lurette que je n'en avais pas vu autant d'un coup.
Je m'amuse à les faire s'envoler.
Alors que nous revenons à la voiture, je ne peux résister à immortaliser cet instant. Merci dame nature.
Notre curiosité nous fait ensuite nous arrêter à Regnéville-sur-Mer, où nous restons quelques instants à regarder les kite-surfeurs évoluer.
Après cette pause, le hasard nous incite à suivre une pancarte signalant un point de vue : Havre de la Vanlée.
C'est une grande baie vide de son eau pour le moment que nous découvrons. Superbe espace plat à l'infini.
La dernière halte se fait à Bréhal, alors que va bientôt s'éteindre la lumière du jour
dans un superbe spectacle.
Pour mieux profiter de ce petit périple, je vous propose ce diaporama :
- Lundi 11 octobre : journée sportive et bien remplie qui commence par une promenade jusqu'à à Saint-Pair-sur-Mer.
Puis nous allons en voiture jusqu'à Carolles,
pour prendre le sentier littoral de la vallée du Lude.
Il est très agréable se déplacer dans la végétation.
Superbe découverte en sortant des taillis.
La rivière Le Lude d'où le nom de la vallée.
Quel magnifique décor !
Toute cette beauté se mérite. L'étroit chemin est très escarpé par endroits.
Ca grimpe !
Mais la récompense est là, à la cabane Vauban qui fait face au Mont Saint Michel.
J'agrandis la vue jusque sur la mer.
On se rapproche du bijou. Ici, une vue depuis Dragey-Ronthon.
Là, depuis le Bec d'Andaine
où l'on assiste en même temps au coucher du soleil.
Cette fois-ci, ce n'est plus qu'une toute petite pointe au loin, depuis Saint-Jean-Le-Thomas.
De quoi me rappeler le vol que j'ai eu la chance de faire en pendulaire avec Didier Hulin. C'est un excellent souvenir.
Je vous invite à refaire cette grande et belle journée ensoleillée, avec ce diaporama.
Et un petit clip pour l'ambiance.
- Mardi 12 octobre : c'est au Sud de Granville que cette fois nous arpentons.
Ca grimpe encore. C'est bon pour les fessiers !
Vue sur la ville et son port.
Panorama sur la Haute Ville.
Pour notre dernier jour, la météo n'a pas trop décidé de nous être agréable. Mais ça ne gâche en rien le paysage.
Nous prenons le temps de contempler le paysage.
Le ciel menace,
mais nous épargne pour l'instant.
Le gris, c'est beau aussi.
Là-bas, c'est Saint-Pair-sur-Mer.
J'adore parcourir ces petits chemins.
Granville d'un côté,
Saint-Pair-sur-Mer de l'autre.
La mer entre les deux.
Encore une petite grimpette.
Echapperons-nous à la pluie jusqu'au bout ?
Et non !
Mais ca ne fait que passer et c'est bien connu, après la pluie vient le beau temps.
Le soleil met en valeur les voiles des petits bateaux écoles.
Nous voici donc de retour à Granville même.
Comme les restaurants sont fermés, c'est dans notre voiture que nous déjeunons mais avec vue sur la mer.
La pluie peut maintenant tomber, l'heure est venue de rentrer.
HISTOIRE DE COUCOUS
Hé ouiiii incroyable, mais ça vole encore ce soir ! Alors on y go...
Déco dos voile encore au 2ème essai... Je suis devenue gourde ou quoi !
Coup d'œil à ma voile juste après avoir quitté le sol, pour vérifier que tout est OK...
Ha zut, ma drisse de frein gauche passe dans les élévateurs ! C'est pour ça que ça me tire à gauche et impossible de la dégager en vol.
Bon hé bien, je n'ai plus qu'à atterrir pour la démêler
C'est ça, quand on se rate au déco, on augmente le risque d'erreurs aux essais suivants (énervement et augmentation du stress = moins de concentration)
Sur la vidéo, on voit bien une fois que j'ai quitté le sol, le bout d'aile à gauche, qui est déformé.
Pendant que je fais demi-tour pour reposer, notre Coucou est fin prêt à décoller à son tour, avec sa nouvelle voile, sa Solo 24.
Il s'envole superbement. Largement mieux que son instructrice. Bravo mon Coucou !
Bon, j'ai bien tout vérifié. Je me concentre et recommence
Le soleil plutôt pâlot ne m'empêchera pas de shooter notre ami.
Même si les photos ne sont pas extraordinaires, ça lui permettra déjà d'avoir un aperçu de ce que donne sa voile en vol.
J'aime quand même bien celle-ci, avec l'église.
La voici de plus près.
Je laisse notre Coucou à son plaisir pour rejoindre quelque chose qui attire mon attention.
3 chevreuils en pleine plaine et qui se sauvent à peine.
Je les laisse tranquilles. Inutiles de les stresser plus ou de les effrayer.
Coucou !
Peut-être est-ce à ce même instant que notre Coucou faisait aussi coucou pour montrer sa joie ?
Je lui ai piqué cette image sur son mur Facebook
Je continue ma balade, tout en appréciant bien ma voile aussi.
La terre est sèche. Ca poudre.
Ces gens me font plein de coucous, c'est sympa.
Je leur réponds et fais un cercle autour d'eux puis les laisse à leurs activités.
Coucou Mimi !
C'est une idée ou on voit le ciel à travers le bord d'attaque de ma Solo ?
Je suis très intriguée, il va falloir que je regarde ça de plus près...
Mais dans l'immédiat, il faut songer à rejoindre le terrain.
Une dernière photo et retour sur le plancher des vaches.
Les impressions du Coucou ?
Il avait tout prévu ! Merci mon Coucou et vivement le prochain vol
JOURNéE DU PATRIMOINE : VISITE DES CHATEAUX D'HARCOURT et DU CHAMP DE BATAILLE
Nous commençons par le château d'Harcourt.
La photo qui suit a été prise en paramoteur, par mon ami photographe Francis Cormon.
La balade peut se poursuivre jusque dans la magnifique forêt.
Pour la visite complète, c'est par ici.
Puis après avoir pique-niqué à l'ombre d'un sous-bois de Sainte Opportune du Bosc, c'est dans la cour du château du Champ de Bataille que nous pénétrons.
Nous ne rentrerons pas à l'intérieur de l'édifice, nous l'avons déjà visité. Mais nous le traversons pour accéder aux jardins qui ont dû évoluer depuis la dernière fois.
Voici un petit aperçu.
Pour la visite complète, c'est par là.
Quelle bonne idée on a eu d'arriver de bonne heure. Regardez la queue qu'il y a maintenant !!!
Bon courage mesdames et messieurs ! J'ai bien peur que tout le monde n'ait pas le temps de rentrer...
Si vous n'êtes jamais allés les voir, je vous conseille grandement de vous y rendre. Ca vaut le déplacement.