RENCONTRE AMICALE AERIENNE
Attention, Jean Michel a sorti le short !
Il a raison, c'est une belle journée aujourd'hui
Malgré la sécheresse, l'herbe de la jachère a bien poussé.
Je regarde la manche à air et... ça devait arriver, le vent est presque complètement tombé.
Bah tant pis, le chariot restera dans le Jumpy, je garde mon Eclipse qui est déjà sorti.
Le décollage dos voile se passe bien, RAS côté genou fragile. Yes !
Les garçons terminent de se préparer.
Le décollage est imminent pour Jean-Michel.
Je les abandonne alors que le Mimi va shooter l'envol de notre copain.
Quelques pas de course
et ses pieds quittent le sol.
En route pour le super-méthanier.
Perso, j'aurais préféré une piscine plutôt qu'un terrain de tennis quoique, il y a assez de place pour les 2.
Breteuil ? C'est tout droit !
Ces peupliers semblent vouloir protéger la précieuse mare qui les abreuve
et cette grande maison se fait discrète en tentant de se cacher derrière son voisin le marronnier.
Celui-ci doit être un chêne. Pas facile de bien voir de là-haut mais en tout cas, il n'est pas né d'hier.
L'expression "être à moitié mort" convient parfaitement à cet arbre.
L'animal qui est passé par là devait être assez conséquent pour avoir laissé de telles traces dans le colza. Un sanglier peut-être ?
Jean-Michel va pouvoir découvrir le grand chantier.
On y arrive.
J'enjambe la route
et m'y voilà.
Les travaux avancent.
Une deuxième grue est arrivée
et les cuves commencent à prendre forme.
Le 17 avril, c'était comme ça.
Il n'y a personne... j'en profite pour tourner autour de l'une des grues.
Je me fais plaisir, ça me change des tracteurs
Ecolo tout ce béton ?...
J'avoue être plutôt dubitative
A suivre, en espérant pouvoir revenir dessus avant qu'il ne soit terminé. L'herbe de notre jachère sera très prochainement trop haute pour nous permettre d'y décoller et elle ne sera à nouveau broyée qu'en juillet.
Alors que je vais voir ce qu'il y a dans ce champ tout "pelé", je reconnais la voix de Christophe et Julien qu'on entend régulièrement parler à la radio sur la même fréquence que nous. Forcément, ils perçoivent aussi nos échanges
et sachant que nous sommes en vol, nous disent qu'ils vont venir jusqu'à nous.
Ni une, ni deux, Jean-Michel et moi faisons demi-tour pour aller à leur rencontre.
Vu au passage, le terrain de sport tout neuf va bientôt avoir de nouveaux voisins.
Ils n'auront pas beaucoup de chemin à faire pour déposer leurs enfants à l'école
Après les avoir cherchés un moment alors que je m'approche de Conches avec Jean-Michel... Cool ! Enfin je vois 2 voiles au loin.
C'est très sympa ce sentiment de voir les copains arriver par les airs
Et voilà Christophe sous son APCO NRG, avec Jean-Michel aux trousses.
- "Salut Christophe ! Vous venez poser au terrain ?"
-"Non, non, on passe pour vous faire un coucou et on rentre".
Ils ont je crois 18 km à faire pour rentrer, le temps n'est pas très clair et le soir est déjà bien avancé. Ils ont raison de ne pas s'attarder.
Nous faisons donc aussi demi-tour avec Jean-Michel.
Dommage, je n'ai pas pu shooter Julien.
Juste pour le plaisir : lignes vert tendre
Le Mimi qui était parti faire des photos sur Gouville, revient après la bagarre et ne verra Christophe et Julien que de loin alors qu'ils attaquent la route du retour.
Ils ont tous les 2 la même voile. Ce n'est pas facile de les distinguer, surtout si minuscules
Ce petit espace semble être bien apprécié des camping-caristes. Il faut dire qu'ici, ils sont peinards.
Ah, ça c'est moi et c'est mon chéri qui passe au-dessus.
Là, c'est Jean-Michel qui s'approche du déco
en même temps que moi qui descends la première.
Le vent est maintenant aux abonnés absents, ça file... avant de poser les pieds parterre un peu fort
Bon d'accord, j'aurais du prendre le chariot. Mais quand je vous dis que l'herbe est déjà haute, ce n'est pas une blague et les roulettes là-dedans...
Jean-Michel fait durer le plaisir et profite jusqu'à la dernière minute.
C'était un bon vol d'1h15, très sympa avec la rencontre des copains.
J'apprécie vraiment mon Eclipse. Je me sens bien dedans et en plus sous ma Solo.
Je ne regrette pas d'avoir changé de machine et de voile. Les pauvres, ça faisaient un moment qu'ils m'accompagnaient et je les ai lâchement abandonnés.
J'espère arriver à leur trouver un nouveau propriétaire.
Bon un des ces quatre, c'est nous qui irons rejoindre Christophe et Julien en vol dans leur fief.