DE L'HUILE !
Il fait beau, il fait bon et le vent est léger.
Une chance, celui-ci est orienté dans le bon sens et nous permet de nous retrouver sur l'une des rares jachères coupées.
En plus, nous ne serons que 3 pilotes à voler ce soir et c'est bien, parce que l'endroit un peu technique, n'est pas très large et présente des obstacles.
Appel à la BA 105 avant tout : avion prévu à 21h17, mais il passera dans la TMA, soit au-dessus de 1500 ft.
Comme nous serons en-dessous, c'est bon.
Le militaire prend note des 3 paramoteurs qui se préparent prendre la voie des airs.
Ce sera un décollage dos voile, mais mon moteur fait des siennes et je ne parviens pas à le démarrer toute seule ce soir.
Merci Jean-Michel d'être venu à mon secours.
Le pauvre est condamné à simplement nous regarder nous envoler. Son dos a décidé de le faire souffrir aujourd'hui, comme par hasard...
C'est accompagné de sa petite famille qu'il est venu nous retrouver. Sympa !
Et c'est grâce à lui que je peux vous montrer nos décollages.
Merci Jean-Michel.
C'est un autre nouveau terrain que Christophe découvre.
Il fait encore 24 degrés. Des promeneurs profitent de cette bonne température pour se balader et ils ont raison.
Cet après-midi le soleil tapait dur.
Revoir ma campagne depuis le ciel me fait bien plaisir.
Dans quelques mois, peut-être pourrai-je au même endroit shooter les ramasseurs de patates.
J'aimerais bien, ça fait un moment que je n'en ai pas eu l'occasion.
Pour l'instant, il faut déjà qu'elles poussent.
L'église de Moisville.
Christophe se délecte aussi de ce 2ème vol post-confinement.
Le Mimi sous sa Billy.
Mon Canon m'a confié être aussi bien content de retrouver son activité favorite : les prises de vues aériennes.
Et quelle aérologie mes amis ! Comme dans de l'huile. Ça fait bien longtemps que ça n'est pas arrivé.
Attention Christophe, le camping-car te coupe la route !
Ouf, il était moins une.
Ces voitures doivent être attendues par leurs propriétaires, surtout si elles ont été commandées juste avant le confinement.
Ce silo usine de Marcilly-la-Campagne est un nouvel outil de stockage pour Biocer. Vous l'avez déjà vu en cours de construction,
lors de mon vol du 22 février 2019.
Il était opérationnel pour la récolte 2019. En savoir plus ?
Quand on n'a pas envie d'être chébran, on lève les pieds
Un rond-point est toujours sympa vu d'en haut.
Pas besoin de GPS pour savoir où je suis.
Ça c'est aussi du déjà vu, mais bon...
Curieuses ces 2 traces parallèles en travers des champs.
21h07 : l'avion attendu est en fait l'avion présidentiel.
Il posera comme prévu sur la piste de la BA 105 à 21h17, s'il ne fond pas dans le soleil.
Lumière dorée : j'adore !
Vous avez soif ?
Les ombres s'étirent.
Les gens de cette grande tablée me font coucou. Je leur réponds.
La terre nous surveille.
C'est en fait une entrée de marnière qui a été bouchée.
Ces jeunes doivent être bien contents de pouvoir à nouveau retrouver les copains !
Christophe prend un bain de soleil.
Le Mimi ce soir, a aussi embarqué son appareil photo. Je partage avec vous les plus jolies.
Le ciel bleu qui dure chez nous exceptionnellement depuis plusieurs jours
et quelques images de miss Tortue
et de Christophe également.
Celle-ci est très sympa avec à nouveau l'église de Moisville.
Tous les deux.
La voile de Christophe est très photogénique.
Encore moi. Désolée, mais je n'ai pas souvent l'occasion d'avoir des images de ma voile en vol, alors j'en profite.
C'est toujours moi...
Très sympa aussi celle-là, avec la parhélie et la trace d'avion.
La plus originale, avec la lumière qui passe à travers les caissons de mon aile.
J'ai changé de radio et celle-ci ne fonctionne pas. A part des parasites chaque fois que je déclenche mon appareil photos et des porteuses, c'est tout ce que j'entends. Et les autres ne me comprennent pas...
Les garçons qui eux peuvent communiquer, prennent un cap différent du mien avant de revenir poser.
Michel montre à Christophe, les curiosités les plus proches :
le château d'Hellenvilliers dans lequel Henri IV a dormi
et l'église d'Hellenvilliers, souvenir de première communion de mon fiancé.
Grandvilliers. Avec les ballots, on croirait que le champ a des boutons.
Les éoliennes à nouveau, mais après l'embrasement du ciel.
Nous ne sommes pas les seuls à profiter de la belle météo.
De retour au terrain, je me prends pour une hirondelle.
Rappelez-vous, je vous ai dit qu'il était technique et qu'il y avait des obstacles.
Mais ne vous fiez pas à ces illusions d'optique. Les 2 lignes ne se croisent pas et on ne passe pas par-dessus la plus proche pour atterrir.
Il faut être vigilant bien sûr, mais on a assez d'espace entre les 2 pour le dernier virage, soit après le dernier poteau.
C'est à cause de ces fils qu'on ne peut pas y décoller si le vent n'est pas orienté correctement.
Vous n'avez plus ensuite, qu'à vous aligner dans l'axe du vent pour atterrir.
Un petit polaire, un coupe-vent et de légers gants faisaient l'affaire ce soir.
Quel vol agréable ! Ça fait un bien fou
Comme je suis déçue pour Jean-Michel resté au sol. Regarder le copains s'envoler en sachant qu'on ne peut être de la partie est un supplice, surtout avec si peu de créneaux ces derniers temps.
Une grosse pensée aussi à ceux qui n'étaient pas dispos.
Vivement que nous retrouvions notre jachère broyée, qu'on s'y retrouve tous ensemble.
Mais j'ai bien peur hélas, que ce ne soit pas avant 1 mois. Il y a des dates à respecter, mais je ne les ai pas trouvées sur Internet.