UN NUAGE PEUT EN CACHER D'AUTRES

Un nuage pas très gros mais pas très chouette, arrive à l'aérodrome. Il n'apporte aucun vent... 

La température ambiante devant commencer à descendre, j'en conclus que les nuages vont se "dégonfler" et le ciel se dégager.

Je décolle, juste avant qu'il ne soit complètement au-dessus du terrain. Je vais le contourner pour ensuite faire mon vol.

En l'air, ça souffle un peu et au bout de quelques minutes, je commence à me faire chahuter. Oh oh !...

Faire le tour me prend plus de temps que je ne l'avais prévu... et de l'autre côté... j'en trouve un autre encore plus vilain !...

Je cherche à comprendre : il n'y avait pas tout ça tout à l'heure... parce qu'en fait, ce n'est pas 1 gros pépère mais 2 que je trouve par ici !...

En peu de temps, le ciel a changé, les nuages ont rapidement grossi et celui qui squattait le terrain s'est transformé en "du pas beau du tout" et fait maintenant aspirateur.

Ça balance pas mal par ici, ça balance pas mal... 

Bon, je tente de passer entre les deux pour rejoindre mon déco... mais ça ne devient pas drôle du tout. Twister sur une piste de dance oui, sous une voile non ! 

Allo Michel ?...

Le conducteur du tracteur qui travaille dans le champ juste à côté, vient  me voir pour savoir si j'ai besoin d'aide. Sympa, non ?

Mais qu'écris-je ? Le conducteur ? Non, la conductrice ! Je suis un peu surprise qu'une jolie jeune femme descende de la cabine et pourtant, pourquoi pas ?

Peut-être elle même, est-elle surprise de voir une femme en combinaison de ski, en perdition dans ses chaumes 

Voilà ce que j'avais devant moi. J'ai bien cru qu'il allait me dévorée toute crue  

 

J'avoue que le contre-jour en rajoute un peu à la situation. Et côté terrain... 

 

Pour la petite anecdote, les garçons étaient très sceptiques sur les commentaires que je laissais à la radio. Au sol, tout était si calme !

Mais vous savez quoi ? Hé bien Michel et Yannick ont posé au bout de 10 minutes. Moi j'en ai tenu 20. Quels petits joueurs !

Alors que nous ramassons le matériel, la lumière prend la couleur du soleil qui décline.

  

Le monstre change d'habit comme pour se rendre plus imposant et reste planté là... 

Et si on finissait la soiré à la pizzéria ?