WIMEREUX 2012
- vendredi : nous arrivons en fin d'après-midi et comme l'année passée, nous nous installons au camping municipal de Wimereux.
Serge arrive pratiquement en même temps que nous et lui, c'est dans un châlet du camping l'Eté Indien qu'il dépose ses valises.
Ces 2 campings sont situés tout à côté du terrain où se passe le rassemblement, ce qui est fort pratique.
Nous nous rendons ensuite au déco voir ce qui s'y passe. C'est un moment de retrouvailles et les conversations vont bon train.
Notre petite famille "crustacés" et Yves sont déjà arrivés depuis un moment et notre ami Philippe nous a également rejoint. La petite troupe se forme.
Il fait plutôt frais, alors nous décidons de nous rendre au camping pour nous réchauffer et nous restaurer.
Quelle riche idée nous avons eu avec nos petits bretons, d'opter pour un mobil home !!!
On s'organise
et ça rigole bien...
Après l'effort, le réconfort !
Compte tenu du froid qu'il fait dehors, Oscar entreprend une lourde tâche : chauffer le lit de ses maîtres.
Le vent est très soutenu et c'est très tard que seuls quelques pilotes décollerons.
- samedi : Thierry (alias Oggy) et Vincent (alias Caponord) sont arrivés ce matin.
Nous retrouvons également Francis et Jens qui eux ont planté leurs guitounes côté déco (mon petit doigt m'a dit que Jens s'était exercé toute la semaine, pour s'entrainer à replier sa tente "jetable" toute neuve )
Comme le dieu Eole est toujours de faction, Thierry se propose de nous faire voir un peu le coin.
Nous nous répartissons dans 2 voitures, allumons une radio dans chaque véhicule et c'est parti pour une visite radio-guidée.
Première halte, le camping municipal "La Falaise" d'Eqhihen plage : une façon originale de recycler des petits bateaux nommés "Flobart".
J'en profite pour prendre quelques clichés côté mer
pendant que d'autres profitent autrement de la vue sur la plage...
Quelques photos des "z'amis"
(grande photo de Philippe)
avant de remonter dans les véhicules pour Condette et le château d'Hardelot :
Tiens, qu'elle drôle de statue, et qui ne semble pas d'époque !...
Une partie de l'électricité de ce bâtiment est produite par des panneaux solaires.
Et oui, cela veut donc dire qu'il fait parfois soleil dans leuch' Nord !
Durant toute notre petite excursion, Thierry décrit avidement ce qui défile derrière les vitres des autos et je l'en remercie vivement.
Pendant ce temps, James (alias Garuda) à son tour est arrivé et la bande est désormais au complet.
Les estomacs commençant à se manifester, nous retournons au mobile home y remédier,
toujours dans la bonne humeur. Une t'ite crotte James ?
Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, ça caille !
Fred, tu n'es vraiment pas sortable ! Il y a d'autres moyens pour se réchauffer quand même !
Nous retournons ensuite côté déco où certains essaient des voiles au gonflage.
Là, c'est la Jedi, la nouvelle ITV en cours d'homologation. Nouvelle aile, nouvelle couleur, le bleu ciel fait son apparition.
Vous avez vu ce violet ? Vous aurez l'occasion de le revoir lors de mon prochain post.
En attendant que le vent baisse, certains préparent déjà les machines en bord de piste.
Le camp est calme.
Plusieurs pilotes sont partis faire du soaring un peu plus loin et d'autres sont probablement allés à la découverte de cette très jolie région.
Yves cette année à monté un stand et étrenne son cône publicitaire. Vous vous rappelez ?
Et puis vient le moment où les amis de Max lui offrent son cadeau de départ. C'est la dernière fois qu'il participe à l'organisation de ce rassemblement, le choix d'une nouvelle vie va lui faire quitter notre pays.
Il est ému le Maxou, en recevant cette house pour son chariot, sur laquelle des dizaines de petits mots de sympathie sont inscrits !
En fin de journée, le vent baisse et les décos commencent. Je dirai plutôt que le rock and Roll commence !!!
Le vent toujours soutenu malgré tout, vient de la ville et génère de fortes turbulences. Ajoutez à cela un terrain un peu technique, des voiles et quelques GMP non adaptés aux pilotes, des mains trop basses, des assises sellettes bien trop tôt, trop d'insistance alors que ça part en vrac et j'en passe... Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu une telle valse d'hélices.
Pour leur défense, j'admets que l'aérologie ne devait pas les aider !
En tous cas, comme beaucoup des pilotes présents, je choisis de rester au sol. Inutile de prendre le risque de casser du matos, pour se faire brasser et finalement rester scotchée. Nous profitons du spectacle, preuve qu'heureusement le paramoteur pardonne beaucoup de choses.
Inversement, j'ai vu 3 décollages "écoles" impeccablement exécutés. Probablement des pilotes frais brevetés que je félicite. Pas facile de se mêler à ces "tous fous" du paramoteur.
Pendant ce temps là, Thierry essaye une Ozonne au gonflage.
Viens ensuite l'heure du repas sous le chapiteau : plateau de fruits de mer au menu, comme chaque année.
Ça m'arrange, j'adore. Surtout que les Paradidya nous servent toujours de la qualité.
La table est bien présentée. Les enfants ont leur petit coin avec menu aménagé.
Et puis comme à chaque fois, vers la fin du plat principal, le temps devient menaçant. Nous déballons les imperméables offert par l'équipe Parapidya et pouvons désormais affronter l'inévitable orage de grêle qui se produit chaque année.
Pour vous inciter à consulter l'album qui suit, voici un aperçu de ce que vous pourrez y trouver :
Après le repas, un groupe de musiciens anime la soirée plutôt fraîche.
Quel bonheur d'aller se glisser dans un lit au chaud, après avoir affronté le pôle Nord !
- dimanche : beau ciel bleu et presque pas de vent.
Cette nuit la température est descendue à -4°.
Francis a carrément dormi avec sa combinaison de vol et son paramoteur était couvert de givre au petit matin.
C'est le Noooord !
Lorsque nous arrivons au terrain, les décollages ont déjà commencé. Nous arrivons un peu tard et la petite brise se met à tourner sans arrêt.
Les pilotes ont du mal à s'envoler, il faut cavaler. Beaucoup s'y reprennent à plusieurs fois avant d'y parvenirr.
Je sais qu'il est encore difficile pour moi de partir dans ces conditions et préfère rester au sol plutôt que prendre le risque de me rater. Je suis entrain de reprendre confiance et il serait dommage de devoir tout recommencer...
Et puis finalement, une fois que le terrain est pratiquement vide, la petite brise se stabilise. Je me prépare sans trop de stress ma foi et prends soin de bien positionner ma voile au sol.
Michel est prêt un peu avant moi et rate son décollage. Ouh ! Le doute cherche à s'installer dans ma tête mais je le chasse vite fait.
Pierre me donne le top déco : je chauffe le moteur, respire un grand coup, tire sur les A, mets un filet de gaz, la voile monte, j'accélère, je cours... et je m'envole gratifiée d'un grand sourire du commissaire de piste qui confirme que j'ai fait un déco propre, je le sais... Je crois que la vraie miss Tortue revient sur "scène" et je suis super contente.
J'avais perdu le coup du filet de gaz pour monter la voile. J'ai du reprendre mes vidéos pour comprendre ce que je n'arrivais plus à faire.
C'est bête, mais Pierre est loin de se s'imaginer que son sourire restera longtemps dans mes souvenirs, comme une petite victoire, même si ce n'est jamais gagné.
Lorsque je me retrouve au-dessus de la plage, je jubile.
L'angleterre est droit devant et qui paraît si proche que l'on aurait envie de traverser la Manche pour y atterrir.
J'ai même l'occasion d'apercevoir 2 phoques. Mais le temps de réaliser ce que c'était, de faire demi-tour et de perdre de la hauteur pour les prendre en photo... ils avaient disparu.
Je vous mets un cliché emprunté à un autre paramotoriste pour preuve. Lui, il n'en a vu qu'un.
Un autre de Michel qui a quand même décollé après moi.
Accompagnée de mon ombre,
je reste à contempler le paysage pendant 50 mn, tout en restant sur le bord de mer. Dans les terres, ça thermique déjà dur.
Pour toutes les photos aériennes, je vous propose un album Picasa à consulter.
Les conditions difficiles de décollage ne nous ont pas permis de voler tous ensemble et c'est bien dommage.
C'est pour cela que vous ne voyez pas mes amis sous leur aile sur mes images.
Je dédie ce vol à ma petite crevette qui j'en suis certaine, aurait tant aimé faire ce vol. Hélas, les presque 700 km qui les distancent de leur Bretagne ont obligé la petite famille à repartir au moment où j'ai décollé...
Thierry n'a pas pu revenir le dimanche.
Jens pour qui ça n'aurait été que son 4ème vrai vol et son premier rassemblement, a trop été impressionné par le monde sur le terrain et les décollages ratés. C'est dommage, mais c'est lui qui décide et il a fait le bon choix s'il ne le sentait pas. C'est ça aussi être un bon pilote.
Le week-end se termine autour d'une table de restaurant, à laquelle nous ont rejoint Dominique et Joëlle.
C'est toujours agréable de mettre un visage sur une simple adresse mail et un plaisir de rencontrer des lecteurs assidus de ce blog.
Quant à l'organisation des Parapidya, que dire ?
Rien, sinon un grand merci à tous. Tout était parfait : dévouement, gentillesses, attention, organisation, qualité gustative... même le soleil n'a pas voulu rater ça !!!
Il ne faut pas que j'oublie de remercier également le maire de la ville de Wimereux, sans l'accord de qui tout cela ne pourrait avoir lieu.
Wimereux 2013 ? Les prochains organisateurs ont la barre haute pour arriver à la hauteur de Max et sa famille !
Pour les "rampants", je vous mets un dernier lien sur une vidéo que j'aime beaucoup. Elle a été prise durant ce rassemblement et montée par Vincent Tournaire
Elle montre bien comment nous sommes installés en vol et je pense, peux vous aider à imaginer ce que l'on ressent là-haut, assis dans notre petit siège : http://youtu.be/8dFrFcZYZ8s