BELLE BALADE
Ce matin (comme hier d'ailleurs) impossible d'accéder au site Internet des NOTAM : saturé !!!
Bah de toutes manières, je ne volerai pas si haut et ma machine n'a pas de réacteurs. Il fait bien trop beau pour rater ça !
Je vais enfin pouvoir prendre les dernières photos que l'on m'a demandées de la commune de Gouville.
A la grande surprise du Michel, je saute rapidement dans ma combi... (ben oui, miss Tortue fait partie de ceux qui ont le réveil difficile)
Pas de chance. Le sens du vent n'est pas bons par rapport à la jachère repérée quelque temps auparavant.
La brise est très infime, mais le terrain est en légère montée et de gros tas de je ne sais quoi pour être étendu dans les champs, sont plantés pratiquement dans l'axe du déco.
Nous remontons donc dans le Jumpy afin de trouver un autre endroit...
ICI, une grande étendue herbue encerclée de forêt à part un côté qui reste "ouvert" sur la plaine.
Biroute, prévol, chauffe moteur, petite marche à pieds pour s'éloigner des arbres... arnachée dans ma sellette, j'assiste au déco dos voile de monsieur qui en prenant son envol, souffle mon aile si méticuleusement préparée.
Je me détache donc pour repositionner tout ça correctement et finis par prendre la voie des airs à mon tour.
Le temps est beau, mais la lumière plutôt laiteuse. Tant pis, je mitraille quand même !
Objectif : Église, salle des fêtes et Home Nathalie de la commune de Gouville.
Quelques clichés pris sur le chemin :
arbres fruitiers fraîchement entretenus, petite bande de terre non exploitée, souches d'arbres coupés,
mare presque asséchée (photo recadrée pour cacher mon genou qui apparaissait sur l'image) tas de fertilisant pour les champs, mare non asséchée cette fois,
ferme avec des panneaux solaire sur le toit d'un bâtiment.
Le retour se fait par la commune des Essarts.
J'en profite pour "tirer le portrait" de son église qui se trouve sur notre route.
Souvent, je photographie le terrain de déco mais cette fois-ci, non.
Je pensais le faire au retour puisque j'avais le soleil de face lorsque nous sommes partis, mais l'atterrissage s'annonce rock and roll.
Pas vraiment surprise en fait, l'endroit presque entièrement entouré d'arbres est propice au thermique et chahute fort. Le soleil y donne bien.
Michel se retrouve gentiment à 4 pattes après avoir "essuyé" à l'atterro, une dégueulant à 1m50 sol.
"Ben loulou, qu'est-ce que tu nous fais !" je lui dis à la radio
Pas inquiète, la miss Turtle s'en va poser 100 m plus loin, là où le terrain est bien dégagé et face au vent.
Je plie bagages et mon chauffeur passe me prendre au bord de la route auprès de laquelle j'ai atterri.