50EME COUPE ICARE
La 50ème Coupe Icare... aller, on y retourne cette année pour l'anniversaire et ce sera la dernière fois. Ca revient toujours un peu au même et ce n'est plus aussi festif qu'avant.
- Jeudi 21 septembre : cette fois encore, c'est chez l'habitant que nous logerons ces quelques jours et à 1 km à pieds seulement de l'évènement.
Depuis le superbe chalet de nos hôtes, la vue panoramique est magnifique malgré la grisaille.
Nous terminons la journée en faisant connaissance avec les propriétaires de la maison, Annick et Bruno. On a trouvé plein de choses à se raconter
- Vendredi 23 septembre : le petit déjeuner nous attend avec une vue imprenable
Et oh surprise, la neige est tombée sur les sommets pendant la nuit.
Le soleil joue avec les nuages.
Polaire, sac à dos, chaussures de marches... c'est parti pour la balade.
On est bien à Saint Hilaire du Touvet, avec sa Dent de Crolles qui nous surplombe.
Arrêt au panorama, au bout du chemin du Bec Margain.
Si, si, entre 2 nuages nous pouvons découvrir la vallée.
Que c'est magique de voir cette vapeur d'eau évoluer au gré du vent et nous envelopper par moments.
Une fenêtre s'ouvre et hop, la vallée entière apparaît.
Presque comme si vous y étiez maintenant :
Dans notre dos, la masse nuageuse semble vouloir rester accrochée à la montagne et c'est tant mieux.
Juste un peu plus loin, c'est le décollage des deltistes.
Il faut être courageux pour partir d'ici nom d'un chien, c'est à pic !
Je préfère rester en haut et profiter du paysage.
11h30, la montagne reste invisible mais garde toujours les nuages avec elle.
13h après déjeuner, de notre côté le ciel est tout bleu et ça vole.
Mais le vent forcit
et après un moment d'attente,
la direction des vols par sécurité, décide de suspendre les décollages.
Alors nous reprenons notre déambulation sur le site.
Les secours se tiennent prêts en cas de besoin
14h, la menace est toujours présente.
La couche s'épaissit
mais le relief retient toujours le gros pépère.
De ce côté c'est plutôt bien,
mais par là...
Il y a pas mal de deltas cette année.
Oh un paramodinosaure ! C'est notre Gilles des Calanques. Salut toi !
Nous entrons visiter les stands où nous retrouvons Sylvain d'Airmaniacs.
Au stand Vittorazi, nous découvrons leur dernier moteur qui est à injection.
18h30, nous reprenons la route du chalet. La pluie était annoncée pour la soirée et elle nous rattrape chemin faisant.
La montagne a finit par se fatiguer et à lâché le gros nuage.
C'est bien mouillés malgré les vestes de pluie, que nous rentrons au chaud pour dîner.
- Samedi 23 septembre :
Nous nous rendons au déco Sud pour assister au carnaval volant. On a pris l'habitude de se placer tout en haut de la butte d'où on peut tout voir, sans personne pour se mettre devant nous.
Nous sommes prêts pour le spectacle, mais...
Nous repartons donc et croisons les danseurs dans la rue.
J'adore les percussions.
Le vent est glacial. Nous retournons nous réfugier dans les stands où nous rencontrons notre copain Pitch, du Lavandou.
Remarquez que les 2 garçons portent une doudoune. Normal, il ne fait que 9° dehors.
Vient l'heure de déjeuner.
Les baraques à l'intérieur de l'immense chapiteau ont disparu. Le vendeur de tartiflette à l'extérieur aussi... Mais pas les ventres affamés.
Nous réussissons quand même à trouver de la place et comme on a notre "gamelle" avec nous, ça simplifie les choses.
Puis nous prenons la navette pour aller voir ce qui ce passe en bas, à Lumbin.
12° de plus 900 mètres plus bas. On a vu le thermomètre de la navette augmenter progressivement au fur et à mesure que nous descendions.
Ca fait du bien, ça réchauffe.
Un match de bubble Football est en cours.
Et là je n'avais jamais vu ça : marquer des buts dans des cerceaux avec des drones.
Le football par drone (ou drone soccer) se joue avec 4 drones par équipe et les règles sont similaires à celles du football traditionnel.
Les engins sont protégés dans une boule en arceaux et ils doivent respecter une certaine hauteur au-dessus du sol, pour garantir qu’ils n'entrent pas en collision les uns avec les autres ou avec des objets posés parterre.
Par sécurité lorsque le match se joue complètement à l’extérieur, chaque drone doit être attaché à son pilote pour éviter qu’il ne s’échappe s’il devenait incontrôlable... le drone, pas le pilote
Ici pas besoin, le terrain est enfermé dans un filet pour protéger les spectateurs.
Tout le monde reconnaîtra ces 2 gaillards
J'adore aussi ces quelques musiciens.
Maintenant que nous nous sommes réchauffés, nous reprenons la navette pour retourner aux Petites Roches et aller voir si l'Icarobatix va avoir lieux.
Grosse déception : la DSAC a demandé à ce que le public ne s'approche pas à moins de 75 m de l'évènement, ce qui fait que soit vous regardez côté déco, soit vous regardez côté pylônes. Mais avec la cépée d'arbres en plein milieu, il n'est plus possible de voir les pilotes évoluer dans la totalité de leur trajectoire.
Voyez ce que ça donne...
De toute façon, la manche est également annulée. Le vent souffle fort et l'aérologie est malsaine.
Ces visiteurs ont trouvé une solution pour se réchauffer : le gonflage
Il fait vraiment froid maintenant que la nuit arrive.
Nous rentrons chez nos hôtes plutôt déçus de la journée, même après la rencontre sympa de ces bonhommes de lumière.
Je pense que c'est vraiment la dernière fois que nous assistons à la Coupe Icare.
- Dimanche 24 septembre : les jours se suivent et ne se ressemble pas. Tant mieux !
Il fait beau, le bon vent est de la partie, on prend place sur notre perchoir casquette sur les oreilles et on savoure les 150 déguisements qui vont décoller sur la moquette.
Mais avant, 5 wingsuits (combinaisons ailées) viennent de passer juste au-dessus de nos têtes comme des fusées.
Impressionnant !
Il y a encore cette année, de superbes déguisements. Voici quelques uns de mes préférés :
La magnifique aile ara,
le dragon qui ne paye pas de mine au sol mais qui donne très bien en vol,
Le rucher qui vient de Colombie pour défendre la cause des abeilles en voie de disparition.
L'aile cochon
et le corbeau aussi du plus bel effet en vol.
Je vous laisse découvrir tout ça en vidéo. Installez-vous confortablement.
Pour les photos, ça se passe par là.
Ce défilé était vraiment magique !...
Ce spectacle a bien rattrapé la triste journée du samedi. Je ne peux plus affirmer que nous ne reviendrons pas
Et puis il y a les rencontres avec les copains qui habitent loin : Pitch, Gilles, Bernard et Fabienne, Emeric, Patrice, Thierry... et j'en oublie certainement.
Sans compter l'hospitalité de qualité, la part des habitants.
Annick et Bruno nous ont même proposé de revenir en dehors de la Coupe Icare pour nous faire découvrir d'autres choses. C'est cool !
Un grand merci pour leur très bon accueil et peut-être à une autre fois alors.
Il est temps pour nous de repartir. Demain matin nous reprenons la route pour une autre destination.