ET SI ON CHANGEAIT UN PEU ?
20h00 : Michel vient de terminer de tondre le carré paramoteur et nous avons décidé de rester sur place voir si le vent va lâcher prise. Météociel annonçait 10 km/h de vent dans d'après-midi mais il y a bien plus, même encore à cette heure...
20h30... il semble enfin vouloir daigner baisser un peu. On installe le matos au cas où (ça lui fera toujours prendre l'air...)
21h00, cela semble vouloir se confirmer, on se prépare.
Changement pour ce soir : j'ai choisi les "roulettes" et je fais faux bon à mon Canon. C'est Michel qui jouera du déclencheur.
Roule ma poule ! (heu ma tortue !) et me voilà en l'air talonnée par mon assistant photographe.
Côté avion, ça vole aussi, un joli petit coucou rouge.
Bon ben, il va falloir que tu me rattrapes le Mimi, je file avec le petit chariot !
La saison avance. Les champs de colza commencent à défleurir, les foins sont coupés.
C'est bon de voir la nature d'en haut !
Mais nous n'irons pas loin. Pour éviter les turbulences du gradient du vent, nous sommes obligés de monter jusque vers 200m et à cet hauteur, nous sommes scotchés face au vent. En plus, l'aérologie n'est pas top.
Un autre oiseau du soir a pris son envol, tout rikiki, à gauche sur la photo qui suit, juste au-dessus de l'horizon.
C'est encore Didier, le pilote pendulaire. Il adore aussi assister aux couchés de soleil derrière son trapèze.
A un moment, le "ballottage" s'accentue et devient vraiment désagréable.
Encore 2 belles images
et on fait demi-tour.
Petit coucou à Didier qui remballe également.
et tout le monde revient sur terre.
C'est étonnant comme un petit vol "moyen" peut faire du bien !...
Et bravo au photographe pour ses belles photos.
Boujou tout le monde.