TROP C'EST TROP !!!
Ras le bol de cette météo de m.....
Pas de vol depuis le 8 décembre dernier et encore, juste 5 mn pour faire le fusible pour les élèves... c'est trop long !
En plus, le temps excécrable nous a obligés à annuler la sortie entre volants du Nord que nous avions prévue.
Le moral dans les godasse, je suis prête à "exploser" !!!
Alors après avoir travaillé les 24 et 26 décembre, je décide de changer d'air quelques jours et d'essayer d'aller chercher un peu de soleil quelques centaines de kilomètres plus au Sud.
Destination choisie : la Rochelle et nous partirons sans les machines compte tenu des prévisions météo "quelque peu" venteuses...
- Jeudi : le matin je surfe sur Internet pour trouver un hébergement et le soir vers 18h00, nous débarquons les bagages à l'hôtel Atlantic, situé à 50 m du port de La Rochelle. Affaire rondement menée !
Nous dînons dans un petit resto recommandé par les propriétaires de l'hôtel et nous rendons sur le port après un excellent repas.
Déçue de ne pas pouvoir innover mon nouveau joujou en vol, je me venge sur les illuminations de la ville.
Oui au fait, il faut que je vous dise, comme j'ai été trèèèès sage toute l'année, le père Noël m'a gâtée et m'a apporté un Canon 600D. Cool non ?
Je le sors donc de sa sacoche et le fixe sur mon trépied pour "mitrailler" selon mon inspiration.
De 12.2 millions de pixel, je passe à 18 millions.
Oups, mon trépied était un peu de travers !
Petit "cafouillage" de netteté sur la photo qui suit.
Je suis surprise de la rapidité de déclenchement de ce boîtier, même avec si peu de lumière.
Et si ont rassemble ces 3 images...
- Vendredi : aujourd'hui nous avons prévu d'arpenter les rues de la vieille ville.
Nous commençons par l'église de Notre Dame. Pas très jolie de l'extérieure, mais qui renferme de magnifiques vitraux.
Le suivant fait penser à de la dentelle.
Très bon rendu de mon nouvel appareil. Ces photos ont été prises sans flash et sans trépied. Il faut aussi tenir compte qu'elles ont été compressées pour "rentrer" dans les "tuyaux" de ce blog et qu'elles sont donc de moins bonne qualité que les originales.
Une fois ressortis de ce monument religieux, notre visite nous amène dans la rue au Beurre où l'on peut découvrir la caractéristique de certaines maisons : les ardoises au mur protègent de la pluie le bois des colombages.
Le rez-de-chaussée de ces habitations médiévales était en pierre, pour limiter le risque d'incendie dans les villes riches. Ces constructions étaient plus onéreuses que celles toutes en bois.
Nous voici maintenant place de l'hôtel de ville, devant le mur d'enceinte avec chemin de ronde et tour-beffroi.
On pénètre par une double porte pour découvrir une petite cour rectangulaire.
Une statue de Henri IV est érigée sous le campanile.
On y trouve aussi une très jolie galerie à arcades.
La suite de notre promenade dans la ville nous fait passer par la porte de la grosse horloge (déjà photographiée de nuit avec les illuminations de Noël au début de ce post, mais prise depuis l'autre côté) et à nouveau par le port.
Dommage que le ciel ne soit pas bleu. Ça aurait été plus joli...
Petite visite rapide dans l'église Saint Sauveur
avant de nous rendre jusqu'à la gare qui est la dernière grande gare monumentale édifiée par les chemins de fer de l'État.
La grisaille qui nous enveloppait ne la metttait pas du tout en valeur et ne m'inspirait pas côté photographie. Je le regrette un peu car finalement elle aurait mérité que je m'y attarde un peu plus. Mais c'est trop tard.
Revenons au port.
- A gauche se trouve la tour de la Lanterne qui est le seul phare médiéval subsistant sur le littoral atlantique. Elle doit son nom à la tourelle vitrée dans laquelle était allumée chaque nuit "un gros cierge" pour guider les vaisseaux. Elle servit également longtemps de prison.
- Au centre, la tour de la Chaîne qui contrôlait l'accès des navires au port. Une chaîne y était fixée le soir, la reliant à la tour Saint-Nicolas et fermait chaque nuit le passage du port aux navires. Cette tour a aussi fait office de poudrière.
- Et à droite, un peu masquée par les arbres, la tour Saint Nicolas qui était à la fois la résidence du gouverneur et une tour de défense. Elle avait un rôle de protection contre les dangers venant de la mer.
Un rempart relie la tour de la Lanterne et celle de la Chaîne.
Les tours de la Chaîne et Saint Nicolas de plus près.
Non, vous ne rêvez pas. La tour Saint Nicolas est bien de travers. D'ailleurs, lorsque vous entrez à l'intérieur, le plancher est très en pente. Elle a perdu ses assises à sa construction et la partie haute a été montée de manière à rectifier le niveau de la partie basse.
Vue sur le port depuis cette tour :
Nous redescendons et allons déjeuner dans un resto du port.
Après avoir repris des forces, nous nous dirigeons vers le rempart et la tour de la Lanterne.
Nous continuons notre chemin sur la promenade aménagée. Le ciel est laiteux mais nous avons un superbe contre-jour.
Petit essai sur les mouettes. Je ne peux pas rapprocher plus, c'est un 18-55 que j'ai mis sur mon boîtier.
Arrivés tout au bout nous faisons halte pour profiter du paysage.
Après avoir rebroussé chemin, passage à nouveau obligé par le port
pour nous rendre à l'aquarium. Endroit sympa mais un peu "fade" lorsque l'on est déjà allé à Nausicaa (Boulogne sur Mer)
Nous quittons les poissons au bon moment, juste au début du déclin du soleil.
J'adore la suivante.
Et inévitablement...
vite, nous filons sur le rempart voir le soleil se faire engloutir par la mer.
- Samedi : le matin, nous roulons jusqu'à Rochefort pour visiter l'Hermione.
Ce grand chantier a débuté il y a 15 ans. Une équipe de passionnés reconstruisent la frégate Hermione, qui en 1780 permit à La Fayette de traverser l'Atlantique pour rejoindre l'Amérique.
Celle-ci devra être terminé début 2014, pour naviguer jusqu'à Boston où elle est attendue.
Dès l'été 2013, l'Hermione effectuera sa première navigation en mer jusqu'à l'île d'Aix. Une courte épreuve-test au moteur et avec une ou deux voiles.
La poursuite des essais en mer se fera à l'automne 2014.
Au printemps 2015, cette frégate prendra la mer pour traverser de l'Atlantique, de Rochefort à Boston.
Plus de 15 ans pour fabriquer un navire pour lequel 6 mois étaient suffisants à l'époque ! La différence c'est qu'en 1780, les matériaux de construction étaient usuels (voiles, canons, bois, cordages...)
De nos jours, il a fallu tout réinventer :
- fabriquer les voiles dans la bonne matière. Les premières avaient été conçues avec un tissu moderne qui n'était pas assez perméable. Il donnait trop de prise au vent et les voiles ont du être refaites en lin comme à l'origine, pour que la porosité du tissus permette à l'air de filtrer à travers et ne pas "pousser" trop fort sur la voilure.
Cette femme les aura toutes faites de ses mains... Il en reste encore 9 à concevoir.
- fabriquer les mâts bien sur.
La surface de cette hune fait 25 m².
- refaire 25 km de cordage enduit de goudron pour le protéger des intempéries,
- forger les canons et les boulets. Il n'en vendent pas dans les grandes surfaces de bricolage !...
- reproduire certains outils qui n'ont plus cours à notre époque... et tout plein de choses que l'on n'imagine pas.
Et bien sur, assembler le tout.
Ce lion de proue fait 3 mètres de haut.
Jolie non ? Et une fois finie, elle ressemblera à ça :
L'homme qui prendra le commandement de cette frégate est Yann Cariou, commandant actuel du Bélême.
Il faudra encore former 89 personnes pour pour pouvoir la manoeuvrer. Du temps de La Fayette ils étaient 300 (il fallait déjà 6 hommes par canon de 6 et 12 hommes par canon de 12)
J'imagine l'émotion de tous ceux qui auront participé à ce projet, lorsque ce bâteau quittera le port toutes voiles dehors... J'en ai la chair de poule...
Pour plus de détails Je trouve cela très intéressant.
Bon, ce n'est pas le tout, mais nous sommes attendus à Jonzac pour casser la croûte et prendre un café.
Non, ce n'est pas avec un paramotoriste de la région. J'ai bien mis un message sur facebook avant de partir, mais la personne ne m'a pas répondu. Pourtant, il est adepte de ce réseau social et n'a pas pu l'ignorer. J'aurais bien aimé rencontrer quelques pilotes du "team" volant du coin, histoire de passer un petit moment ensemble... mais tant pis.
Petit tour dans le village : son église toute simple et sa halle (désolée pour les poubelles et les voitures)
sa mairie
et son château.
Sortez les petits pois !...
Mais au fait, je ne vous ai pas dit qui nous attendait au Mac' Do de Jonzac !
Et oui, encore eux !!! Ils remontaient de leur escapade jusqu'en Gironde et nos routes se croisaient presque, alors on a un peu forcer les choses.
Nous nous rendons jusqu'à l'aérodrome où nous ne rencontrons aucun paramotoriste. Il faut dire que ce n'est pas surprenant compte de la pluie qui sévit... C'est bien triste.
Retour sur la Rochelle sous une météo tourmentée.
Une bonne bière en apéro avant les crêpes mexicaines cuisinées par Nolwenn
(merci à Léna pour cette photo)
et la soirée se termine sur une bonne note.
A la tienne James !
- Dimanche : le temps de refaire la valise et de régler la chambre, la petite famille bretonne est déjà sur la route avec leur camping car.
Cette fois-ci, c'est à Saint Georges de Montaigu que nous nous retrouvons. Là non plus, pas de paramoteurs au terrain, mais Alain nous invite gentiment à prendre un verre chez lui.
C'est après un moment bien convivial que nous prenons finalement congé d'Alain et sa compagne. Je les remercie d'ailleurs pour leur bon accueil.
Casse-croûte sur le pouce et chacun remonte dans son véhicule : "retour maison"
On se suit un petit instant jusqu'à un rond-point qui décidera finalement d'opposer nos routes. La récréation est terminée !!!
Si vous avez envie de dormir quelques jours à la Rochelle, je vous conseille l'hôtel Atlantic situé à 50 m du port. Les chambres ont toutes été refaites à neuf, dans une grande maison ancienne de caractère. Les propriétaires, sont charmants et fort aimables. Les lieux sont très calmes.
Attention, il n'y a pas d'ascenseur. Moi ça ne me dérange pas mais les personnes qui habituellement n'ont déjà pas le courage d'emprunter des marches n'aimeront pas. Quant à ceux qui ont des réels soucis de mobilité, n'hésitez pas à le signaler lors de votre réservation. La direction fera un maximum pour vous loger au rez-de-chaussée, dans une chambre aménagée.
Il y a en plus dans la même rue, à quelques mètres de là, un petit resto sympa où l'on y mange très bien.
Voilà, j'espère que ce post vous aura un peu distrait par cette sale météo persistante.
Boujou.