TROP COURT !
Aujourd'hui le vent ne devait pas baisser mais vers 19h45, il s'effondre complètement.
Il est bien trop tard pour convoquer les élèves, alors Michel et moi dînons puis nous rendons sur une jachère à quelques km de la maison.
Il fait encore très chaud.
Le temps est lourd, le vent inexistant, le terrain dur, assez caillouteux et très légèrement pentu.
Je tire sur les A... accélère... coure... mais je stoppe tout rapidement. La portance est inexistante et je me rends bien compte que ma patte folle n'est pas prête à ça. Je préfère renoncer à décoller.
Michel lui, s'envole au 2ème essais et sans le savoir, emmène une passagère : une limace s'est glissée jusque sur l'extrados de sa Lapoon...
L'histoire ne dit pas si la bestiole a apprécié
Pendant ce temps j'observe bien les lieux.
Vers le haut du terrain, il y a de l'ombre (il fait donc légèrement plus frais) et je me trouve en décallage par rapport aux petit bois qui probablement ne laissait aucune chance au moindre petit souffle, de venir aider à la prise en charge au déco. Le sol est un peu plus carrossable.
Je déplace donc la manche à air et mon matériel à cet endroit.
La température commence à baisser et en même temps, la "biroute" se met à frémir.
Je décide de faire une autre tentative et remets tranquillement tout en place. Mon petit doigt me dit que la brise va se lever.
Aller go ! Je m'installe et repars pour une autre course d'élan...
Hélas, ma voile part sur la droite alors je coupe les gaz...
Quel gâchis tout-de-même de rester au sol par un si beau ciel bleu !
Michel atterrit et vient me donner un coup de main. Il m'encourage à faire un autre essais.
Il est 21h40 quand mes pieds décollent du sol correctement. Il faut dire que comme je le pressentais, la brise est arrivée, ce qui m'a bien aidée.
Voici la seule photo que je rapporterai, prise à 21h53.
Le vent est soutenu en altitude et je n'avance pas très vite.
Et forcément, vu l'heure tardive, je repose au bout de 15 mn de vol. Que c'est court !...
Mais bon, j'aurais au moins vu le soleil disparaître derrière l'horizon depuis mon "balcon" et je ne reste pas sur un échec.
Il y a juste un petit goût amer de frustration...