BESOIN DE CHANGER D'AIR
- mercredi 2 novembre.
Nous partons ce matin pour une courte escapade sur la côte Normande : petit break sans les machines.
De toutes manières, la météo prévue pour les jours à venir ne permettra pas de voler !
Après avoir longtemps hésité, c'est à St Valéry en Caux que nous faisons notre première halte.
La ville n'est pas très animée. Il faut dire que vu la saison où nous sommes...
Petit quizz : savez-vous comment se nomment les habitants de cette commune ? Non ! Ne trichez pas, ne regardez pas sur Internet... Soit vous connaissez et vous le dites, soit vous ne connaissez pas et vous proposez.
La lumière n'est pas trop vilaine et me permet de faire des clichés corrects côté mer.
N'empêche que nous sommes le 2 novembre et il fait 17° !!!
D'où je suis, on aperçoit les bouts de pale des éoliennes qui dépassent de la falaise.
Je trouve ça... un peu désolant, dans un si beau paysage mais bon !
Côté port, c'est encore mieux pour les images !
Je prends plaisir à voir évoluer les mouettes autour des petits chaluts qui viennent d'acoster.
Elles cherchent à chaparder dans les cageots des pêcheurs qui débarquent le poisson sur le quai.
Les oiseaux finissent par se calmer mais restent aux aguets dans le coin, au cas où...
J'appréhendais un peu de ne pas pouvoir faire de longues marches, mais finalement je ne crapahute pas trop mal et je gravis même le grand escalier qui mène en jusqu'en haut de la falaise.
En milieu d'après-midi, nous reprenons la route direction Fécamp.
Le temps de chercher une chambre d'hôtel et le jour décline déjà.
Nous nous balladons un peu dans la ville et dans le port que je trouve sans grand intérêt photographique.
En plus, la couleur irisée de l'eau explique la forte agression de mes narines. Pouah !!!
Nous nous éloignons de cette odeur pestilentielle de fioul, en nous rendant sur la promenade du bord de mer.
Là encore, je me régale. La lumière joue avec la transparence des nuages et se reflète dans la mer d'huile.
Une petite photo prise depuis le balcon de notre chambre d'hôtel...
Ben oui, quoi, faut pas s'embêter, pour une nuit !
Après dîner, on se refait une dernière promenade à pieds.
Je peux vous dire qu'après presque 3 mois d'inactivité, le grand air du large, le vent et les kilomètres à pieds ont fini par avoir raison de miss Tortue !!!
- jeudi 3 novembre.
Petit déj. tranquille avec vue sur la côte. Il pleut gentiment.
Par chance, les gouttes cessent de tomber lorsque nous sortons pour nous approcher plus près des falaises.
Le paysage est triste, la mer toujours très calme est grise.
Le port semble encore endormi
lorsque le ciel très timidement, commence à "s'allumer"
Comme par magie, l'endroit semble alors s'animer.
En fin de matinée, nous laissons ce petit monde vaquer à ses occupations et nous reprenons la route.
Cette fois-ci, c'est à Veules les Roses que nous faisons halte.
La chance me donne à nouveau l'occasion de faire de belles images. Alors vous pensez bien, j'en profite !
De petites embarcations prennent la mer alors que d'autres en reviennent.
La photo qui finira en fond d'écran de mon ordi au retour de mon séjour, c'est celle-ci :
La suivante, c'est juste pour le plaisir.
Nous quittons la mer pour visiter le village que je trouve charmant. J'imagine qu'ici, ce doit être noir de monde l'été !
Originalité : la Veules, le plus petit fleuve de France.
Mais connaissez-vous tous la différence entre un fleuve et une rivière ?
Un fleuve est un cours d'eau qui se jette dans la mer ou dans locéan (ou exceptionnellement dans un désert)
Il se distingue d'une rivière, qui se jette dans un autre cours d'eau.
Dans le langage courant, un fleuve est un cours d'eau considéré comme plus important qu'une rivière, sans référence obligatoire à son débouché. Mais c'est une erreur. La Veules en est la preuve.
L'eau y est si limpide !
Où que vous y posiez les yeux, il est impossible que le regard ne croise pas une truite.
Et pour cause :
La promenade se termine dans un petit chemin longeant ce ruban transparent, agrémenté de jolie propriétés.
Le manque de recul ne me permettra pas d'y faire beaucoup de photos. Mais en voici quand même une sans le soleil et c'est bien dommage.
Et les habitants de Veules les Roses hein ? Ils s'appellent comment ?
Déjà 13 heures ! Les estomacs se manifestent.
Ayant l'intention ensuite d'aller à Dieppe, nous reprenons la route en espérant trouver un petit resto sur notre passage.
Souhait exhaussé ! Sur le trottoir d'un tout petit village, je vois une pancarte "plat du jour 8,50 €"
La devanture ne paye pas de mine, mais quelque chose m'y attire. Michel me suit.
Un bar dans l'entrée avec sur la gauche, une grande salle toute simple avec plusieurs tables où des clients sont déjà installés.
Le patron tutoie ses clients qu'il appelle "mes enfants" Il n'est pourtant pas vieux mais fort sympathique en tous cas.
Il gére seul et avec efficacité, le service du bar et du restaurant.
La cuisine y est familiale. Plat du jour : rôti de porc, frites ou pâtes. Je dirais plutôt, montagne de frites ou de pâtes, avec 2 épaisses tranches de rôti cuit juste comme il faut. Une viande qui fond dans la bouche, cuisinée sans chichis mais d'un goût savoureux.
C'est tellement copieux que vous pouvez largement manger à 2 sur une seule assiette.
Franchement, si votre route un jour vous fait passer par le PETIT ABBEVILLE à l'heure du déjeuner. Arrêtez-vous à la brasserie LE FLORINA. Vous ne le regretterez en rien !!!
C'est donc bien repus que nous arrivons à Dieppe.
Le ciel s'assombrit.
Il commence à pleuvoir.
16h00 : un petit aurevoir à la Manche toujours aussi calme et vêtue en turquoise pour aujourd'hui
et nous reprenons la C3 pour rentrer un peu plus dans les terres. Nous avons décidé de faire la surprise de notre visite, à des amis ne demeurant qu'à seulement une vingtaine de kilomètres de là.
Ici s'arrête donc mon récit.
Je remercie quand même Séverine et Thierry pour leur bon accueil jusque très tard dans la nuit.
Bah mince, on a oublié les pommes !!!