SEJOUR EN ESPAGNE - jeudi
Après une nuit bien méritée, nous voici à nouveau arrivés au terrain de Colménar.
C'eut été bien ce matin de pouvoir se rendre sur Aranjuez à une vingtaine de km d'ici, mais le vent n'est pas dans le bon sens. Il est fort et ça "chahute". Il faut pouvoir rentrer et ce n'est pas du tout garanti...
En ce qui me concerne, j'en profite pour faire un nouveau test... avec la Naja en aérologie turbulente cette fois.
Petit vol avec ma HP : ça bouge "mou" et j'ai l'impression d'être un peu comme une feuille morte, surtout lorsque mon aile est détrimée. Je n'aime pas cette sensation. (légèrement surtoilée ?)
Autre vol avec la Naja : ça bouge bien, c'est "sec" et franc. Je n'ai pas d'appréhension et je n'ai même pas envie de redescendre. Pourtant, les conditions ont un peu forci entre mes deux décollages...
Reste le test de l'attéro sans portance. C'est ce qui me chagrine le plus. Cette aile descend et arrive très vite. Il faut dire qu'elle ne fait que 21 m² ! A suivre...
Compte tenu des conditions, les vols ne s'éternisent pas.
En plus, la troupe commence à faiblir.
Les journées sont longues et bien remplies. Les nuits sont courtes.
Après déjeuner nous nous rendons aux molinos de Vienta, à Mota del Cuervo, à 90 km de là.
Le vent est toujours soutenu. Comment s'occuper en attendant qu'il baisse ?
Mais non on n'a pas squatté tous les bancs, il en reste trois.
Le jeudi est le jour incontournable du coup de barre.
J'en profite pour aller faire un tour dans l'un des moulins ouvert au public.
Au rez-de-chaussée, des souvenirs à vendre.
Au 1er étage, une expo.
Et en haut, le mécanisme.
Coucou les gars !
Petit tour d'horizon depuis les moulins.
On reprend les voitures pour aller un peu plus loin, là où nous dérangerons le moins les gens en promenade.
Ce n'est pas la place qui manque... et les cailloux non plus !
Nolwen résume bien l'endroit avec cette photo.
Avec Fred, on se balise un petit coin pas trop mal pour l'attéro (on tient à nos chevilles...)
Et puis tout le monde discute en attendant un petit signe de faiblesse du vent...
A presque 20h, il est toujours à 20 km de moyenne, en rafales.
C'est râpé pour ce soir.
Il faut remballer. Nous avons une bonne centaine de km à faire pour rejoindre nos chambres. Ce soir il faut nous rendre à l'hôtel El Palacete de la Ochava, à Valdilecha. C'est ici que nous passerons nos deux dernières nuits.
Cette semaine de Pâques étant une semaine sainte en Espagne, plusieurs manifestations ont lieu.
Nous aurons donc droit à une petite fanfare sur notre route.
Au dîner, tout le monde a l'air songeur : déception ? fatigue ?... ou le dessert n'est pas terrible ?
Une bonne nuit dans une jolie chambre devrait effacer tout ça.