Comme vous pouvez le constater, ça ne bouge plus beaucoup sur ce blog.
Mais je suis souvent partie en voyage en ce moment et je cumule des centaines de photos à trier...
Je n'ai pas volé depuis le mois d'octobre dernier. Non seulement dame météo n'a pas été sympa, mais nous n'étions pas forcément présents lorsqu'il y avait un créneau.
Et aussi j'avoue, la motivation n'est plus la même au fil de la raréfaction des vols...
Grande Canarie, Laponie, Vietnam...
J'ai commencé un post sur les aurores boréales vues à Luosto, mais j'ai du mal à terminer.
Voici un petit aperçu pour vous faire encore patienter.
Ca faisait belle lurette que nous n'avions pas retrouvé Jean-Michel au terrain, cool !
Ce soir il y a du vent mais celui-ci devant baisser, j'ai quand même choisi de décoller en chariot pour éviter un atterrissage à pieds trop rapide pour mon genou fragile.
J'ai un peu d’appréhension pour le lever de voile, ça fait longtemps que je ne me suis pas envolée sur mes roulettes avec du vent un peu fort.
Aller, j'y go... ça monte... et j'entends un bruit style suspente dans l'hélice...
Je coupe le moteur.
Bizarre, tout semblait bien aller et à priori, aucune suspente n'a été touchée.
Le Mimi m'aide à remettre tout en place et cette fois-ci, le décollage se passe bien.
Il y a pas mal de vent là-haut mais ça vole plutôt bien. L'aérologie est largement correcte.
Par contre, la belle lumière est aux abonnés absents.
Ce sera donc un vol relax pour mon APN.
A part ce scooter tout rikiki, il n'y a personne dans la plaine.
Alors le Canon se reposera durant le reste du vol.
Le saucisson sec et les cahuètes du Coucou nous manquent...
En fait j'aurais pu décoller avec mon Eclipse, le vent n'a finalement pas baissé d'un poil.
Les créneaux de vols se raréfient vraiment et c'est général. On ne risque pas de faire une overdose...
C'est moche !...
Après une vérification plus approfondie, je n'ai pas abîmé de suspente. Je ne comprends pas à quoi correspond le bruit que j'ai entendu à mon 1er essai de déco.
Ca restera un mystère.
En attendant le prochain vol, voici une petite vidéo du Mimi.
Il semblerait que ce soir il y ait à nouveau une possibilité d'aurore boréale en France.
Alors dans la journée, je vais en repérage d'un endroit bien dégagé vers le Nord et sans trop de pollution lumineuse.
Et j'ai trouvé !
Ventusky annonce une importante nébulosité pour cette nuit, mais avec des percées.
Je vais quand même tenter ma chance.
21h45 : je me poste tout près de chez moi pour faire des "photos test"...
Voyez-vous ce que me révèle le capteur de mon appareil et que mes yeux ne voient pas ?...
Cliquez sur la photo pour mieux vous rendre compte.
Oui, oui, la bande rose...
Je n'hésite pas. Ni une, ni deux, je saute dans la voiture avec mon matériel et je retourne au spot que j'ai trouvé toute à l'heure.
Je préfère rentrer bredouille que rater un vieux rêve.
Le Mimi lui sceptique, choisit de rester à la maison.
Après avoir garé mon auto dans un petit chemin perpendiculaire à la départementale, j'installe mon trépied et mon appareil photo.
Il faut aussi que vous sachiez que suite à l'aurore boréale du mois de mai, un groupe Facebook "Aurores boréales en France" et un groupe Messenger ont été créés pour suivre ce phénomène.
Je ne suis donc pas seule dans ma campagne puisque je suis connectée en direct avec les membres partis également à la chasse.
22h15 : première photo, rien.
Mais je me rendrai compte plus tard sur l'ordinateur, que du vert se laissait déjà deviner à travers les nuages (au centre)
22h 20 : une bande de ciel m'intrigue.
A l’œil, je ne parviens pas à déterminer si c'est un nuage ou un "trou" par lequel on peut voir les étoiles.
Ce n'est pas noir, ce n'est pas blanc... du vert ?!...
La cellule de l'appareil photo me donne la réponse.
A l’œil, je ne distinguais pas le mauve.
Ouiiii du vert ! Quelle surprise ! 😲🤩
Je ne savais pas que nous pouvions en voir chez nous. Les photos qui ont circulé au mois de mai, ne montraient que du rouge.
Quelle émotion ! Je suis aux anges et complètement excitée.
Je ne peux pas m'empêcher de partager ça avec les membres du groupe Messenger, qui eux aussi se régalent de ce merveilleux spectacle et envoient également des images du moniteur de leur appareil photo.
Je l'envoie aussi au Mimi bien sûr, pour lui faire part de la bonne nouvelle.
Quel dommage que les nuages jouent les trouble-fêtes...
23h50 : changement de couleur !
Et elle devient bien visible à l’œil nu 🤩
C'est partout au-dessus de ma tête. J'exulte !... 🤩
Je continue en même temps de tenir le Mimi au courant ainsi que les membre du groupe Messenger qui font de même, excités aussi comme des puces.
Mon fiancé a fini par sortir et peut aussi voir ce ciel rouge depuis la maison.
Un court instant, le ciel se dégage un peu et j'arrive même à apercevoir un pilier.
00h25 : le ciel se referme, je repars.
Je rentre chez moi, heureuse comme tout d'avoir vu ma première aurore boréale.
J'espérais bien en voir une un jour, mais lors d'un voyage dans un pays du Grand Nord.
Jamais je n'aurais imaginé admirer ce phénomène près de chez moi.
Arrivée à la maison, je retrouve mon chéri sur la route et je me réjouis qu'il vive aussi ce moment exceptionnel.
Nous restons encore un moment là, le nez en l'air...
A minuit, on finit par rentrer.
Le Mimi va se coucher mais moi avant, je ne peux pas résister à charger mes photos sur l'ordi pour voir ce que ça donne.
J'irai me glisser sous la couette beaucoup plus tard...
Mais je n'ai pas envie de dormir après tout ça.
Mes yeux restent rivés du côté de la fenêtre que je vois depuis mon lit et lorsqu'ils commencent à vouloir se fermer... ils s'écarquillent soudainement !...
A travers les branches des arbres, je m'aperçois que le ciel est noir/rouge.
Ca remet ça !
Pourtant la fenêtre est orientée Sud-Ouest et non pas Nord, alors l'aurore doit couvrir la majorité du ciel...
Hop, hop, hop ! Je sors du lit, me rhabille et retourne à mon spot à côté de chez moi.
2h20 : c'est rouge partout au-dessus de ma tête. Quelle étrange ambiance fascinante.
Bien sur, je ne suis pas ressortie sans mon matériel photo 😄
2h35 : le brouillard monte et me fait retourner au lit pour de bon cette fois-ci.
Quelles heures incroyables je viens de passer !
C'est des images et de l'émotion plein la tête que mes yeux se ferment enfin 😴
Pourquoi les aurores boréales sont-elles vertes ou rouges ?
Les lumières que l'on peut voir danser dans le ciel lors d'une aurore boréale sont le plus souvent vertes mais elles peuvent plus rarement être aussi roses, rouges ou pourpres. Pourquoi ? C'est tout simplement une question de nature des gaz constituant les différentes couches de la zone de l'atmosphère où se forment les aurores boréales. En effet, selon l'altitude, on peut y trouver de l'oxygène, de l'azote, de l'hydrogène ou de l'hélium en des quantités plus ou moins importantes qui vont influer sur la couleur des aurores.
L'oxygène, très présent entre 120 et 180 km d'altitude, émet principalement du vert, mais aussi du rouge au-dessus de 150 km. Il est aussi plus dense que l'azote au dessus de 200 km, ce qui explique la prédominance du vert dans les aurores. L'azote est en revanche responsable pour les couleurs pourpre, rose ou violet que l'on peut voir dans les basses altitudes. Certains particules de diazote réagissent aussi avec l'oxygène, ce qui est une explication supplémentaire de la domination du vert. Enfin, l'hélium et l'hydrogène produisent de plus rares aurores bleues ou mauves.
En mai dernier, quelle ne fut pas ma déception de savoir qu'une aurore boréale avait été vue jusqu'en France et que j'avais raté ça...
Elle fut visible même jusque dans le Sud.
Comme j'ai pesté après les médias de ne pas avoir alerté la population de ce possible évènement !
Ca aurait changé un peu de la triste actualité qui nous est servie chaque jour.
Bref, après avoir "bavé" devant mon écran sur les superbes photos des amateurs d'aurores qui eux étaient au courant, j'ai pu m'abonner à une page Facebook "Aurores boréales en France" et j'en ai appris des choses...
Tous les 11 ans, le soleil s'énerve et de fortes éruptions solaires se produisent. Nous sommes en plein dans cette période, soit 2024/2025.
J'ai du coup téléchargé sur mon téléphone, rien que 3 applications qui pourront m'alerter pour les fois prochaines.et une 4ème pour savoir quelles sont les zones les moins exposée à la pollution lumineuse.
Et justement, il y a 48 heures SpaceWeatherLives annonçait une possibilité d'aurore pour ce soir.
22h45 : ni une, ni deux, je sors trépied, appareil photo et lampe électrique et me poste au bord de la route, près de chez moi.
Je sais maintenant qu'il est possible de ne rien voir à l’œil nu, mais que les cellules d'appareils photo peuvent révéler l'invisible.
C'est donc orientée plein Nord, face à la Grande Ourse, que je déclenche mon Canon de temps en temps.
Malgré les conseils photographiques lus sur la page Facebook du groupe, j'ai bien du mal à m’en sortir. Surtout avec la mise au point dans le noir. C'est loin d'être évident...
J'ai finalement réussi à obtenir ça.
Mettez-vous en plein écran et vous apercevrez une tache rouge à peine visible, entre l'avant de la casserole et la bande de lumière.
Il faut dire que le ciel était loin d'être dégagé...
Et quand j'éclaircis un peu l'image, voilà ce que j'obtiens.
Et si je prends une autre photo que j'éclaircis vraiment, j'obtiens ce résultat.
Vous avez déjà vu une aurore sortir du sol, vous ???
J'en conclus donc que tout ça n'est que de la pollution lumineuse hélas, puisqu'en plus personne d'autres n'en a vu ce soir.
Raté !
A minuit et demi, je décide quand même d'aller me coucher, en espérant qu'une autre occasion se présente.
Les éoliennes à l'arrêt, semblent me regarder avec leurs petits yeux lumineux.
Après l'épandage, voici le travail du lin.
Je pense que là, c'est un peu comme lorsqu'on fane le foin. Le lin est aéré et bien remis en place pour pouvoir ensuite être roulé en ballots.
Il y a probablement un terme agricole pour désigner cette opération, mais je ne le connais pas.
Guido nous le dira peut-être 😊
Gamaches-en-Vexin et sa charmante église.
Plusieurs grands oiseaux survolent les champs à très basse hauteur dont 3 grands rapaces que je ne sais pas identifier.
J'aurais pensé à des buses variables, mais la tête blanche me fait fortement douter.
Et vous, auriez-vous une idée même si les photos ne permettent pas de bien voir ces grands rapaces ?
Il y avait aussi des hérons, 2 cygnes et quelques grandes aigrettes blanches.
La lumière trop réduite ne m'a pas permis d'obtenir des images nettes de ceux-là.
Ah, ça commence à ranger au terrain. Il va falloir redescendre.
Le Gourou commençait à avoir soif 😄
Pour éviter le doute, il faut que je précise que Fred a inversé l'ordre des bougies bien sûr.
C'était une soirée bien sympathique pendant laquelle j'ai pu rencontrer Vanessa, un petit bout de bonne femme haute comme 3 pommes à genoux, qui apprend à voler et qui se débrouille très bien.
Bravo à elle !
La journée se termine avec une belle lumière de ciel.
Avant de nous quitter, voici 2 petites vidéos pour illustrer ces bons moments : celle de Fred puis celle de mon fiancé
Nous avions prévu de rendre visite à James et Odile, que nous n'avions pas revus depuis leur départ pour le Jura.
Bien sur, il n'était pas question de faire tant de kilomètres juste pour un week-end, alors nous avons passés quelques jours à Lons le Saunier avant nos retrouvailles.
Comme promis, je vais vous partager mes images au fur et à mesure de la création de mes albums.
Je garde Lons le Saunier pour la fin, afin être certaine d'avoir réuni toutes les photos de cette très belle ville où est né Rouget de Lisle, auteur de notre hymne national : La Marseillaise.
Mercredi 24 juillet :
- Baume-les-Messieurs avec son abbaye et sa reculée.
NB : une reculée est une longue vallée dans un plateau calcaire à couches horizontales qui se terminent brutalement en "bout du monde" au fond d'un cirque, au pied duquel jaillit une résurgence.
C'est sur l'île de la Barthelasse que le Jumpy fait halte : au milieu du Rhône, entre Avignon et Villeneuve-lès-Avignon.
L'emplacement est idéal.
Côté Avignon, une navette fluviale gratuite vous permet de traverser le fleuve pour vous y rendre, en évitant le gros trafic routier autour de la ville.
Côté Villeneuve-lès-Avignon, plus facile d'accès en voiture ou encore à vélo, vous pouvez trouver tous les commerces nécessaires.
18 avril : début des visites avec Fontaine de Vaucluse
19 avril : nous prenons la navette fluviale puis les nombreuses marches qui mènent tout en haut de la ville, sans oublier d'aller faire un tour sur le pont.
Je n'ai pas eu de coup de cœur pour cette ville que nous n'avons pas approfondie du coup, mais je ne manque pas de partager avec vous la pénibilité du travail de certains 🤣
23 avril : journée tranquille pour laisser refroidir les semelles de chaussures et profiter de la piscine chauffée. C'est le seul jour où le mistral ne soufflera pas. Il faut sauter sur l'occasion.
Le soir, nous sommes allés voir si je pouvais faire quelques belles images avec le coucher de soleil et le fort de Saint André, de Villeneuve lès Avignon
Christophe qui n'aurait pas raté cette belle opportunité météo, me rejoint rapidement.
Les champs de colza en fleur et sa nouvelle GoPro ont convaincu le Mimi à quitter le sol.
Comment ne pas en avoir envie ?
Ce sera son 1er vol de l'année.
Minuscule dans l'immensité jaune éclatant.
L'aérologie est bonne et il fait doux. C'est agréable.
C'est ce qui s'appelle "prendre son pied" 😄
Ce monsieur torse nu, profite du soleil en pêchant au calme.
Les grosses précipitations ont laissé des traces.
Labirinthe jaune.
Les plantes sont si hautes que l'on peut à peine voir par-dessus lorsque l'on est à pieds.
Pas facile de circuler autour de ce bosquet et sa mare, avec un tracteur.
J'aime bien cette mare presque en forme de coeur.
C'est tout simplement beau et des vols comme ça deviennent tellement rare que ça fait du bien.
Oh le beau sujet que voilà !
Il est très photogénique ce magnifique merisier en fleur.
On s'est amusés à un moment, à passer chacun notre tour au-dessus des champs fleuris pour essayer de faire des jolies photos sur fond jaune, mais on a eu du mal à s'orchestrer.
Voici des images de mon fiancé.
Elles sont bien sympas, surtout celles qui suivent parce que c'est moi 😄
J'aurais aimé rester en l'air plus longtemps, mais je n'ai pas embarqué 3 tonnes de carburant et avec mon miroir, j'ai l'impression que le réservoir est presque vide...
Alors je rebrousse chemin fissa.
Et fait, la forme du réservoir du GN125 fait qu'il ne m'est pas possible de voir le cul avec la glace à la main. Il faudrait que je la place sur un long manche pour avoir du recul.
En réalité, il me restait une demi-heure de vol...
Dommage mais bon, j'en ai bien profité pendant 1 h. C'est bien déjà, par rapport à ceux qui n'ont as pu voler par ces excellentes conditions.
Aller, ça mérite bien un petit débrief. Ca fait longtemps que nous n'avons pas tapé la discute jusqu'à la nuit. C'est cool !
Je terminerai par la petite vidéo faite par le Mimi.