Enfin le vent passe au Sud ! On va pouvoir changer de décor.
C'est l'époque des fils de la Vierge. Le soleil fait briller la soie qui couvre le sol et le phénomène est bien visible sur la partie labourée. On les voit moins bien dans l'herbe.
Bruno (alias Le Coucou) et Christophe nous accompagnent ce soir. Tout le monde se prépare.
Motivé à fond, c'est Bruno qui part le premier.
Ensuite, mon décollage en chariot se passe bien. Ca me rassure.
Christophe s'envole après, suivi du Mimi.
Comme je le lui avais promis, j'emmène Bruno découvrir des endroits qu'il n'a encore jamais survolés.
Christophe nous suivra une partie du chemin.
La plaine est désormais bien vide. Heureusement, une Solo passe à portée de mon Canon.
Christophe lui, semble vouloir faire la course avec l'avion... pas certain qu'il le rattrape !
En tous cas, il restera tout le temps trop éloigné de moi pour lui tirer un portrait correct. Tant pis.
Les éoliennes sont à l'arrêt. C'est bon signe pour nous.
Je ne sais pas ce qu'il y a dans ce champ, mais j'aime sa couleur vert tendre.
Bruno flirt avec la lune.
1er objectif en vue : Chambray
Son lycée agricole
avec ses étudiants en pleine détente.
Son château où je ne m'attarde pas.
Mon but est de donner un aperçu à Bruno de là où il pourra prendre le temps de flâner à la prochaine opportunité et je souhaite arriver à pouvoir lui montrer le circuit avant la nuit.
L'église de Condé-sur-Iton alors que le Coucou, est au château.
Tout ça doit déjà vous dire quelque chose.
Pendant ce temps-là, le Mimi file sur Grandvilliers voir où en est la construction des prochaines éoliennes.
Les emplacements sont prêts à les recevoir.
Je ne sais pas si tout ça c'est vraiment écologique, mais bon...
Il y en aura bientôt 4 de plus.
Petit clin d'œil à son grand-père qui il y a bien longtemps maintenant, habitait cette petite maison.
D'origine bretonne, de nombreuses parties de palais se sont jouées dans la cour, en famille.
Toujours à l'Epinay, Guillain est là qui fait du feu.
Ca fait une paye que nous ne l'avions pas vu, ce monsieur. Il veut toujours que l'on pose dans son champ.
Le retour soleil de face, ne m'inspire pas beaucoup côté photo. On ne voit pas grand chose et c'est assez brumeux.
Mais ma route qui bifurque à un moment, me permet de profiter de ces grandes ombres.
Quand le soleil passe derrière la barrière nuageuse,
le paysage s'éteint.
C'est le moment de rejoindre le terrain.
Merci à Bruno pour avoir filmé nos retours depuis le sol. J'ai pu intégrer ses images à ma vidéo.
Un décollage qui se passe bien, un beau vol avec les copains dans une aérologie bien calme, quoi demander de plus ?