Nous sommes allés à l'atelier chez Yves, pour faire réviser notre GN125.
Diagnostic : plus de graisse dans le réducteur et un roulement HS...
Bah, il a quand même vécu, c'était le moteur école.
Alors changement de la pièce et comme il reste un tout petit créneau avant la nuit...
Comme je le souhaitais pour tester un décollage à pieds face voile, le vent est soutenu et laminaire. Il faut en profiter, c'est LE créneau et avec un terrain tout propre.
Je n'ai pas trop le trac. Les conditions sont idéales, j'ai confiance.
J'avais remarqué que la météo devait être favorable ce soir, alors on avait chargé mon GMP dans le Jumpy en prévision.
Pour éviter d'avoir à me relever avec la machine sur le dos et de trop solliciter mon genou défaillant, j'ai posé mon GMP sur le banc de la table pour ensuite l'endosser et attacher mes sangles.
Pour préchauffer mon moteur, je dois changer de jambe d'appui soit choisir la droite et non plus la gauche. Ca tremblote un peu. Il faut que je l'habitue à travailler plus.
Et devinez quoi ?
NI-CKEL !
Je savoure le moment que je préfère : nez au vent, la voile au-dessus de ma tête, je prends mon temps pour mettre les gaz et sentir le sol se dérober sous mes semelles.
Comme ça fait du bien !
Un passage bas histoire de...
Ca caille mais je m'en fiche. Je ne vole que 20 mn, mais je m'en fiche aussi.
Un magnifique coucher de soleil m'accompagne durant les derniers instants de mon vol, ce qui est loin de me déplaire.
Atterrissage OK malgré un vent qui essaye de m'entourlouper à mon demi-tour.
Je m'en fiche, je me suis bien fait plaisir et surtout, je peux en déduire que lorsqu'il y aura trop d'air pour un décollage chariot, je pourrai m'envoler à pieds.
Fini de regarder les autres partir quand le vent est fort
Mimi a filmé, vous voulez voir ?