L'année dernière, nous n'avons pas pu faire notre sortie annuelle avec les copains. Oui forcément, avec cette fichue Covid...
Mais cette année :
Le 5 septembre je me décide et j'envoie un message sur le Messenger de notre groupe.
-"Qui a gardé sous son coude la sortie de la team prévue les 10, 11 et 12 septembre ?"
Le 6 septembre :
-"j'attends une confirmation de Typhoon's Air Club pour avoir l'autorisation de décoller sur l'aérodrome de Courseulles-sur-Mer, ça vous dit ?"
Le même week-end, aura lieu la Normandy Beach Race à Ouistreham et impossible de trouver l'hébergement qui va bien.
Le 8 septembre : une fois encore, l'Office du Tourisme me sauve la mise
-"Trouvé ! En plein centre de Courseulles et avec possibilité de garer les voitures dans la cour"
- Vendredi 10 septembre : Tout le monde trouvera sa place dans une grande maison des années 60, trônant au milieu d'un grand jardin et située en plein centre de Courseulles-sur-Mer.
La chambre parentale pour Serge et Anne-Gaëlle,
et un grand lit juste en face rien que pour Elisa, de l'autre côté du couloir.
La petite chambre pour nous 2.
Une autre chambre double pour notre Coucou et Sandrine,
qui pourront avoir les enfants à proximité aussi en face, de l'autre côté du couloir.
Et avec des lits superposés dont les loupiots raffolent en général.
Philippe aura un petit lit puisqu'il vient seul
et pour finir, Christophe et Stéphanie auront le dernier grand lit. Le compte est bon.
Etant donné l'organisation à l'arrache, tout ce petit monde n'arrivera que demain midi. Mais ils ne rateront pas grand chose aujourd'hui, vu la météo.
Ca ne nous empêche pas d'aller nous promener sur la plage de Courseulles-sur-Mer,
puis en ville à la recherche d'un restaurant pour tous nous y retrouver demain midi.
Une fois notre prospection terminée, nous retournons sur la plage où le ciel semble vouloir s'ouvrir un peu.
Espérons que demain ce soit mieux.
Au dîner, la table est bien trop grande pour nous 2.
J'ai hâte de retrouver les copains, copines et que toutes les chaises soient occupées dans un joyeux brouhaha.
- Samedi 11 septembre : nous partons en reconnaissance sur l'aérodrome.
A l'entrée, la pancarte fait plaisir à lire. Toutes les classes y sont acceptées, même les paramoteurs. Ca devient si rare sur les aérodromes...
Bon ça va, on devrait avoir assez de place.
Nous discutons avec quelques pilotes et retrouvons un paramotoriste aussi "pendulairiste" qui fait partie des mes amis virtuels Facebook. C'est toujours sympa de mettre un visage sur un pseudo.
L'accueil est sympa.
En fin de matinée, nous retrouvons le bord de mer.
Le ciel devient bleu, c'est cool.
Les voiles colorées de ces chars ne gâchent en rien le paysage, bien au contraire.
12h30 n'est plus très loin, on se rapproche du restaurant. Les copains sont tous près maintenant.
Le char Sherman Bold, sur les flancs duquel sont fixés de nombreux emblèmes des régiments canadien ayant participé au D-Day.
La table du P'tit Mousse n'attend plus que nous.
Et voilà, tout le monde est bien arrivé.
La digestion se fait sur la plage avec une sieste pour certains.
On les entendrait presque ronfler dans les enceintes de l'ordi.
Et celui-là n'a même pas senti la blague
Pour Sandrine, Léonie et moi, c'est baignade.
Hi hi hi, on donne froid à Serge notre Sudiste.
En fait, il n'est pas si difficile que ça d'entrer dans l'eau. Sa différence de température avec l'air n'est pas très importante, alors ça le fait.
C'est trop drôle une fois la sieste terminée, de voir depuis la mer le petit groupe discuter avec le polaire sur le dos.
On se garde toutefois bien de leur dire que sous l'eau, c'est dégueu et qu'il est très désagréable de marcher sur toutes ces algues.
Aller, il faut rentrer. Une douche et on file sur l'aérodrome voir si ça veut bien voler.
Le vent est soutenu alors en attendant qu'il veuille bien se calmer, on s'occupe.
J'ai trop ri en découvrant cette photo.
Non, non, Serge, ce n'est plus l'heure de la sieste
Ah bon ?
Un peu de gonflage est toujours bénéfique
et puis c'est beau.
Les enfants surveille notre Coucou voir s'il s'y prend bien
Le vent est toujours soutenu.
Pour la suite, remarquez le champ de maïs à gauche de l'image qui suit.
Philippe et Serge en profitent pour endosser et tester le R-Ultralight Atom du Mimi.
Un gros nuage sombre va terminer de passer, les préparatifs se précisent.
Il va maintenant falloir se décider vite, le soleil se rapproche sérieusement de l'horizon.
Philippe est le premier prêt. Il a trop hâte de voir la côte de Nacre d'en haut.
"Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?"
Quant à moi, je fais comme tout le monde mais sans conviction. Je n'ai pas le sentiment que ça baissera suffisamment pour mes roulettes.
Christophe se prépare comme les autres, mais hésite : les conditions sont plus fortes que celles dont il a l'habitude, c'est la première fois qu'il décolle d'un aérodrome et il n'a encore jamais volé en bord de mer sous sa voile...
Le top départ est donné. Prem's : Philippe.
Mais ses essais de décollage face voile échouent. L'aile part dans tous les sens très probablement tourmentée par les rouleaux crées par le champ de maïs.
Alors il part dos voile, même si le vent est un peu fort pour ça.
Et d'un !
Serge enchaîne dos voile également.
Le soleil couchant donne une superbe lumière.
Et de deux !
Bon c'est mort pour moi, il est trop tard. Même si ça m'est très difficile de faire ce choix, je préfère renoncer plutôt que de risquer de tout casser et ne pas pouvoir voler demain matin si ça le fait.
Le Coucou est fin prêt,
mais il attend un peu que Serge ait atterri.
Si ce dernier est déjà de retour, c'est que ce ne doit pas être agréable là-haut. Mais bon, c'est toujours un vol, et puis ça faisait trèèèèès longtemps qu'il n'avait pas quitté le sol. Bravo Serge ! Ca fait du bien ?
Notre Coucou s'envole à son tour,
Et de 3 !
Le Mimi est en poste.
Le tour de manège se termine vite pour notre oiseau sans plumes. Il n'y a pas de pompon à attraper, mais que des turbulences.
Mon fiancé a envie de constater lui-même comment est l'aérologie.
Et de 4.
Finalement, Christophe se décide.
Mais ça ne se passe pas comme il le voudrait.
Le vent est farceur.
Aller, il retente.
Et de 5 !
Mais quand ça a décidé d'aller de travers... il ne fera que le tour de l'aérodrome, pendu comme un jambon, ne parvenant pas à s'asseoir dans sa sellette.
Retour base.
Tout le monde rentre au bercail,
le jour tire sa révérence.
Quel ciel magnifique !!!
La journée se termine par uns soirée pizza.
Ah la bonne heure, la table est pleine. C'est plus joyeux que ce matin.
Un petit clip pour illustrer les vols ?
Et comme je n'ai pas pu immortaliser moi-même en vol, le superbe coucher de soleil auquel nous avons assisté, je vous mets une photo que Philippe m'a gentiment transmise.
MA-GNI-FI-QUE !
Bon, n'empêche que ça me fait encore plus regretter d'avoir dû choisir de rester au sol
Il ne manquerait plus qu'il y ait du brouillard demain matin et comme ça, j'aurai tout gagné !...
Il va falloir que je trouve une solution pour éviter de rester au sol lorsque le vent est soutenu.