VOYAGE à CUBA - Mercredi 29 janvier
Départ 6h40 ce matin, pour plusieurs heures de car.
De nombreux membres du groupe piquent un petit roupillon durant la route qui nous mène à Santa Clara.
Moi aussi d'ailleurs, je m'assoupis par moments jusqu'à ce que nous arrivions au mausolée de l'incontournable Che Gavara.
C'est ensuite reparti pour 1h de car jusqu'à Cienfuegos, où l'établissement qui doit nous recevoir pour déjeuner n'a pas de place pour nous accueillir. Il va falloir revenir un peu plus tard...
Nous n'aurons donc que le temps de profiter du parc Marti dans cette ville, alors qu'il y a bien d'autres choses à voir.
C'est bien regrettable...
La statue de José Marti, homme politique, philosophe, penseur, journaliste et un poète cubain.
Il est le fondateur du Parti révolutionnaire cubain et est considéré à Cuba, comme un héros national.
Une tourterelle est venue se poser sur sa main pour faire sa star.
Joli petit kiosque pour se reposer à l'ombre.
La cathédrale de la Purisima.
Le théâtre Tomas Terry.
Même sans feuillage, cet arbre est superbe.
On dirait même qu'il me fait un clin d'oeil.
Comme je vous l'écrivais précédemment, pas le temps d'approfondir, nous devons retourner au restaurant...
Mais difficile d'avaler quelque chose, je me sens vraiment épuisée. J'ai la nausée et probablement ai-je de la fièvre.
Je ne vais pas fort.
(Non, non le mouchoir en papier ne m'appartient pas. Je le découvre sur la photo)
Les images qui suivent sont prises par le Mimi. Je n'ai plus la motivation à jouer avec mon Canon.
Je me repose assise au pied de mon poteau pendant qu'il fait un petit tour dans les environs proches.
Lorsque tout le monde a fini de déjeuner, nous nous rendons jusqu'au petit port en passant par le marché.
Le Doliprane que j'ai pris fait maintenant effet. Je me sens un peu mieux.
Je reprends la photographie toujours assistée par le Mimi.
Par manque de carburant, les bateaux restent à quai. Embargo oblige...
Comme pour la plupart de ceux qui n'ont pas le sou, la débrouille est de bonne augure.
Et ça flotte !
Retour sur nos pas avec le palais Ferrer.
On remonte dans le car pour une nouvelle heure de route et j'en profite pour me reposer un peu avant l'arrivée à Trinidad.
Les ouvertures des habitations sont aussi barricadées, comme dans tout le pays à priori.
Discrètement, je fais ma curieuse.
Les rues de cette villes sont pavées.
Nous approchons de la place Major.
Ce chien est couché en plein milieu de la route.
La place Major très sympa, avec l'église de la Santisima.
De belles demeures se dressent tout autour de cette place.
Moi qui aime la couleur, je suis servie.
Il fait bon y flâner. Je m'assois même quelques instants sur un banc, pour récupérer un peu. Je ne suis toujours pas au top.
Nous continuons par la rue Ernando Fernandez Echerri,
qui nous amène dans un endroit charmant.
Bougainvilliers, salsa et lumière du soir font très bon ménage.
Un petit aperçu avec un clip vidéo ?
En haut des escaliers, nous avons la chance de trouver un colibri affairé à trouver du nectar.
Encore un peu plus haut dans la rue, ce bar prépare sa sono pour la soirée.
Nous continuons à déambuler dans la ville, plus ou moins au hasard (J'avoue ne pas avoir compris où est passée notre guide)
Si j'ai bien compris, dans cette grande maison bleue on y fabrique et vend des cigares.
Vous pourrez voir comment ils s'y prennent pour les fabriquer, dans cette vidéo trouvée sur leur site Internet.
Ce cheval attend sagement que son maître ait à nouveau besoin de ses services.
Il est très agréable de se promener dans ces rues.
Musée de la Lutte contre les bandits.
C'est un ancien couvent.
Encore des barreaux.
Très certainement que ceux-ci sont anciens, car à aucun moment nous ne nous sentons en danger.
J'oserais même dire que ça craint bien plus dans notre capitale...
Il faut dire que ce régime communiste a trouvé une parade efficace à la délinquance.
Sur cette île, les soins, les hôpitaux et les études ne sont pas payants et en cas de délit, l'accès gratuit à la santé est supprimé.
Une dame nous invite à pénétrer dans cette école primaire d'Eduardo Garcia Delgado, pour la visiter.
Bien sûr, les élèves ont terminé la classe.
C'est étonnant,
si différent de ce que l'on connaît.
Ils ont vraiment peu de choses.
Et forcément, la visite vaut bien quelques CUC qui sont déposés précieusement dans une petite boîte.
Probablement une cagnotte constituée par les dons des touristes.
C'est pour une bonne cause.
Le Che est enseigné dès les petites classes... Il est présent dans la cour de récréation mais aussi dans l'entrée de l'école.
Encore un moment pour nous faire dépenser nos sous : un nouveau bar.
J'aurais préféré avoir ce temps pour continuer de visiter la ville, même si je me traine plutôt.
En plus il y fait très lourd et la musique est bien trop forte pour mon mal de tête.
Je sors, je suis trop mal. La fièvre revient...
Je m'assois sur les marches de l'entrée après avoir pris quelques photos autour de moi.
Le petit groupe reprend sa déambulation.
Les scènes de vies sont différentes à chaque coin de rue.
La photo qui suit est l'une de mes préférées.
Le soir avance, le jour baisse, les lumières s'allument.
Nous prenons le chemin du car.
Il faut nous en aller,
il y a encore de la route à faire pour rejoindre notre chambre d'hôtel.
J'adore aussi celle qui suit, même si ce n'est pas bien de se faire des compliments. Tant pis !
Cette nuit, c'est à Topes de Collantes que nous dormons.
Un repas léger, une nouvelle dose de Doliprane et au lit !