LABORIEUX MAIS BON

18 avril 2015

Mercredi 15 avril : depuis un bon moment Yannick souhaitait que nous allions voler par chez lui. Ce jour est arrivé.
Il nous amène sur un beau terrain où nous retrouvons notre Coucou et Séb.

Un très léger souffle berce la manche à air, mais il est du genre à faire tourner en bourrique. Vous savez ? Celui qui ne cesse de tourner dans tous les sens...

Séb décolle au 2ème essai.

Vient mon tour dos voile bien sur, mais je choisis le zag et ma voile part dans le zig... Couper moteur !

Il fait très chaud, je suis en sueur, la course dans la petite montée m'a fait perdre pas mal d'énergie et j'ai encore un peu mal aux "pattes" de mon déco de lundi dernier. J'ai maintenant les jambes lourdes...

Aller, je tente une seconde fois... mais fatiguée, je ne garde pas mes mains assez hautes et du coup empêche ma voile de monter correctement... Couper moteur !...

Qu'à cela ne tienne, on sort le joker. Michel me monte le chariot et se prépare ensuite à décoller... mais sa voile n'en fait aussi qu'à sa tête... Couper moteur !

Tout cela n'encourage pas notre pauvre Coucou qui manque déjà d'un peu d'assurance. Il choisit sagement de s'abstenir pour l'instant.

Yannick est prêt à son tour en dos voile... et comme une fleur, monsieur se permet de nous mettre la honte avec un superbe décollage au 1er coup et très élégamment en plus, l'effronté !...

De nouveaux mousquetons ont été mis sur la sellette du GN125 et je m'énerve parce que je n'arrive pas à les ouvrir pour attacher ma voile... p..... d'attaches de m.... !

Quand enfin j'y parviens, je place mon aile, m'installe et gaaazz !... Bardi barda, voilà miss Tortue sur le flan !...
Mauvaise prévol. Normal lorsque l'on s'énerve ! Ça vole mal une voile avec une cravate en bout de plume !!!
Par chance, je n'ai rien cassé.

Le vent semble avoir monté un chouilla. Le Coucou en profite pour se lancer... et arrive à prendre la voie des airs, nickel.
Michel le suit.

En bestiole obstinée, je récidive sur mes roulettes et cette fois-ci avec un grand soulagement, je me retrouve enfin dans le ciel... OUF ! Tout le monde est désormais en l'air.

Pour nous situer, nous ne sommes pas très loin de Nassandres, dans le pays d'Ouche.

Dame planète est revêtue de son patchwork printanier.

Les villages sont plus anciens que ceux de la plaine de Saint André et plus arborés. On y trouve de très belles demeures.

J'ai eu envie de remettre le nez dans le code de la route et ça m'amuse de retrouver des images du livre que je suis entrain de lire.

Envie de jouer aux petites voitures ?

La maison de Saint Vincent de Paul et l'église Saint Paër, à Thibouville.

Perriers-la-Campagne

et le viaduc de l'A28, au Sud de Brionne.

Je ne vais pas plus loin. Le soleil descend et d'où je suis je ne vois pas bien comment m'approcher plus de cet ouvrage : habitations et forêt me barrent le passage.
Il faudra que je regarde sur une carte avant de revenir par ici... ou plus simplement, je me ferai guider par Yannick.

Demi-tour !

Tiens, je le connais ce zozio-là !...

A l'aller, je suis passée de l'autre côté de cette ferme et étonnamment, le troupeau de mouton m'a vue et me suivait...

Le soleil se rapproche de l'horizon.

En fin de vol, j'ai voulu prendre les garçons dans le soleil couchant, mais en manipulant l'appareil photo je l'ai déréglé et mes images sont inexploitables.
Tant pis. Du coup, nous devrons revenir.