VOYAGE à MADèRE le 9 avril
Ce matin, le ciel est plutôt couvert.
Un tremblement de terre ? Non ! C'est juste pour vous donner une idée du pourcentage de pente de la rue où est implanté notre hôtel.
Aujourd'hui, nous prenons le mini bus direction les lévadas des 25 fontaines. Cela nous laisse à nouveau l'opportunité de découvrir le paysage tout en roulant.
L'ombre des nuages court sur le sol rien que pour le plaisir des yeux.
J'ai plus envie d'écrire que les maisons sont bâties dans les bananeraies, plutôt que des bananeraies ont été plantées autour des maisons...
Nous quittons la côte pour nous diriger un peu à l'Ouest du centre de l'île.
Notre véhicule s'arrête sur un parking près duquel les vaches et les chèvres paissent paisiblement.
Nous allons emprunter cette petite route fermée à la circulation, pour nous rendre d'abord jusqu'à Rabaçal, puis jusqu'aux 25 fontaines.
240 m de dénivelé, tout en descente. Elles ne sont pas habituées à travailler dans ce sens-là les guiboles !
C'est parti pour 11 km à pieds !
Sur la 1ère photo qui suit, le petit arbuste aux feuilles vertes est une espèce endémique du pissenlit. Sur la seconde, de multiples barbes de lichen s'agrippent aux branches.
Joli paysage effleuré par les nuages.
Les boîtes à images de toutes natures, sont fortement sollicitées.
Les lieux sont sauvages et les oiseaux peu farouches.
Ils ont l'habitude des promeneurs et se laissent approcher de très près.
Dernière vue sur les montagnes,
avant de pénétrer complètement dans la végétation
pour atteindre la lévada.
La verdure est dense.
Voici la cascade de Risco.
Juste en face, on peut à nouveau contempler le relief.
L'eau coule de partout.
Nous reprenons notre cheminement,
toujours en descendant.
Étonnant comme les arbres et leurs branches sont tordus !
Ils seraient d'un bel effet dans un film d'épouvante, animées par un bon cinéaste !
On aperçoit notre prochaine étape, la cascade des 25 fontaines.
Mais il y a encore de la distance à parcourir avant de l'atteindre.
Le chemin n'est pas bien large par endroit.
Ouverture sur l'horizon : le ciel nous tombe sur la tête...
Pas toujours simple de se croiser !
On peut voir quelques truites qui vivent dans cette mini rivière artificielle.
La balade est très simpa, mais il faut faire attention ou l'on met ses pieds. Tout est très humide et le sol est glissant par endroit.
But atteint !
L'humidité fait ressortir la couleur de la roche.
Un bien joli endroit
où nous faisons halte pour déjeuner.
Hélas, nous ne sommes pas seuls...
Nos amis les oiseaux nous accompagnent toujours.
Le casse-croûte avalé, nous faisons demi-tour.
Entre temps, les nuages ont coiffé les montagnes.
Maintenant, il va falloir monter bien sur !...
Mais le guide nous fait passer par un raccourci : un long tunnel humide à souhait dans lequel il fait bien noir...
J'avoue ne pas être mécontente de retrouver la sortie, même si nous avions des lampes !
Dehors, la visibilité est désormais bouchée.
Les arômes poussent à l'état sauvage un peu partout.
Nous passons dans la forêt laurifère de Madère, vestige d'un type de forêt de lauriers primaire. Elle contient un ensemble unique de plantes et d'animaux, dont beaucoup d'espèces sont endémiques.
Sur la route du retour, des camions transportent la récolte de la canne à sucre.
Après cette bonne journée, direction la piscine !