VOYAGE à MADèRE les 7 et 8 avril
- Lundi 7 avril : la belle lumière est là.
Nous retournons jusqu'à Funchal à pieds où ce matin la cathédrale Sé est ouverte.
Je prends discrètement quelques photos.
Plusieurs personnes sont entrain de prier et par respect, je ne souhaite pas les déranger.
Les tuyaux d'orgue sont joliment décorés.
Nous entrons dans le marché et découvrons
ses fleurs...
Les vendeuses sont vêtues de l'habit traditionnel.
ses fruits...
Un marchand m'en a fait goûter plusieurs sortes. Je me suis régalée. Quelles saveurs !
ses fruits confits et ses épices...
J'ai l'impression d'être dans un kaléidoscope géant, toutes ces couleurs !...
la vannerie, les légumes, la broderie...
l'herboriste...
Un réel plaisir pour les yeux.
Il va être temps de quitter les lieux, le monde commence à affluer.
Avez-vous remarqué qu'ici encore, le sol est pavé de petits galets plats ?
Sortie par le côté poissonnerie. Sur les étals : thon, morues séchées et espadas sont nettoyés et exposés
L'espada (ou sabre) est un poisson des profondeurs d'aspect vilain avec ses yeux globuleux, mais il est très apprécié pour sa chair.
Il est maintenant 14h14 et il est grand temps de passer aux choses sérieuses.
Ce galion emmène les touristes voir les dauphins.
La déco est sympa mais, bah !... C'est pas notre truc dirons-nous. Nous préférons nous rapprocher des paquebots.
Ces mastodontes sont impressionnants !
Mais que fait cet homme accroupi ? Regardez bien. Il n'est pas seul sur cette photo. Trouvez-vous où se cache la 2 ème personne ?
Simple curiosité et pour muscler un peu plus les mollets, nous grimpons ce long petit escalier pour visiter ce qui reste du fort Saint José.
De là-haut, la vue est sympa.
Tiens, voilà le gallion de tout à l'heure !
Sur la rade nous avons cherché Joy, parapentiste sur cette île, mais nous ne l'avons pas trouvé. Et comme personne ne semble savoir où se situe l'aéroclub de Madère...
- mardi 8 avril : excursion dans le grand Ouest de l'île.
Nouvelles images du paysage, prises depuis le mini-bus :
l'implantation des habitations est plus aérées,
mais le reste de l'espace est toujours entièrement occupé comme par les jardins
et les bananiers.
On dirait plutôt que les maisons ont été construites dans les bananeraies et non que les bananiers ont été plantés près des maisons.
J'aime beaucoup la lumière de la photo qui suit.
Nous faisons une halte au petit port de Camara De Lobos.
Non, ce n'est pas du linge qui sèche... mais des morues.
L'océan et le port, c'est par là.
Le village et la montagne, c'est par ici.
A l'angle de cette petite rue
se trouve l'église São Sebastião.
Modeste de l'extérieur et très chargée en décoration intérieur, ses peintures n'en sont pas moins valorisantes.
L'une des activités favorites des anciens madériens semble être le jeu de cartes.
Second arrêt : Ribeira Brava.
Sa plage,
ses cascades,
son église Saint Benoit et son parvis en galets gris et blancs, formant une mosaîque du plus bel effet.
Nous y entrons ensemble ?
Les plafonds sont magnifiques
et si différents.
J'aime bien son clocher.
Le village est adossé à la montagne.
Nous continuons par la traversée d'une bananeraie à Madalena Do Mar.
Les bananiers ne sont pas des arbres, mais des plantes herbacées.
Les sacs en plastique bleu, sont mis pour aider les régimes à mûrir et à les protéger de certains insectes parasites.
La plante haute environ de 4m, ne donne qu'une fois dans sa vie et meurt en séchant. Elle donne par ramifications de ses racines (rhizomes) des rejetons à sa base qui perpétueront l'espèce. Il faut pour favoriser leur poussée, couper la plante mère.
Les fruits sont plus petits que ceux dont nous avons l'habitude et de ce fait, sont presque exclusivement exportées au Portugal. Ces bananes plus sucrées sont excellentes cuisinées...
A l'abris de la plantation, une double rangée de jolies fleurs roses font penser au tamaya, variété de bégonia.
Nous reprenons la route et nous rapprochons des nuages jusqu'à les tutoyer.
A l'instant où nous nous arrêtons de nouveau, dame nature nous offre un superbe cadeau !
Je ne me lasse pas de contempler cette lumière.
On a beau pester souvent contre les nuages... je trouve que c'est joli.
Le ciel et l'océan fusionnent.
Nous déjeunons à Porto Moniz, tout près des piscines naturelles (enfin naturelles !...)
Sans aucun doute, la nature de la roche prouve bien que nous somme sur une île volcanique.
La végétation finit toujours par avoir le dernier mot.
Sous le soleil, ce doit être magnifique.
Le vert émeraude doit encore plus ressortir avec le noir de la pierre de lave.
La ville basse toujours de Porto Moniz.
Il y en a qui ont une sacrée vue imprenable !
Petite plage de sable noir.
Les stratus coiffent la montagne
qui recycle l'humidité ambiante à sa manière.
Nous continuons de suivre la route du littoral, entre Seixal et Saint Vincent.
Ces paysages, cette humidité et toute cette végétation font penser à l'île de la Réunion.
La roche noire volcanique également,
Comme les chutes d'eaux qui jaillissent en nombre des parois rocheuses.
La vipérine se plaît parfaitement dans cet environnement. On en trouve un peu partout.
Même avec un ciel gris, les nuages projettent leur reflet sur la surface de l'océan.
Nous voici dans le village Saint Vincent.
Son cimetière et son église.
Petit édifice joliment décoré à l'intérieur.
Mais retournons à l'extérieur
pour reprendre la route
toujours à la limite des nuages.
En prenant mes photos, je découvre un jardin plutôt original. Je n'ai pas pu zoomer plus.
Quand le soleil cherche à percer...
Dernière pause avant de rentrer à Funchal : point de vue depuis Cabo Girao.
Nous sommes perchés sur la falaise la plus haute d'Europe, avec 580 m de hauteur.
Une plateforme en matière transparente y a été aménagée pour les touristes.
La vue est grandiose et nous pouvons découvrir sous nos pieds, des jardins cultivés jusqu'au bord de l'océan.
Quand je vous écris que le moindre m² est exploité sur cet île ! Étonnant non ?
Aller, il est maintenant l'heure de regagner Funchal.