VOYAGE AU SULTANAT D'OMAN - journée du vendredi
- vendredi 13 décembre : nous partons pour une petite rando en montagne.
Objectif, les deux villages que l'on voit depuis l'hôtel.
Paysage totalement différent de celui que nous offrait le désert hier !
Le petit groupe de maisons sur l'image de gauche correspondrait bien à Al Qur, qui se situe juste en-dessous de notre hôtel.
Le voici d'un peu plus près, sous un autre angle.
Petite halte afin de profiter du paysage et prendre des photos.
Ça mitraille, ça mitraille !
Nous approchons du premier village.
Une femme voilée s'en va laver du linge à la main (à droite, sur la photo) Un ancien la suit. Je prends discrètement une photo.
A chaque village sa mosquée.
Nous arrivons aux jardins.
Quel boulot pour entretenir tous ces petits "compartiments" !
Al Jabal Al Akhdar (montagne verte) est célèbre pour sa culture en terrasses de nombreuses variétés d'arbres fruitiers et plusieurs espèces de roses.
Ces fleurs servent à la fabrication d’eau de rose très prisée par les locaux. Elle est utilisée comme parfum d’ambiance et est répandue traditionnellement sur les mains des invités à la fin du repas.
Parmi les fruits produits, la grenade a la réputation d'être de très bonne qualité.
Sur l'image qui suit, on voit bien le Sabah Hôtel qui surplombe Al Aqur.
Nous traversons le village. Ça descend raide.
Peu après l'avoir quitté, une nouvelle mosquée apparaît. Elle n'accompagne que 3 ou 4 maisons.
Nous marchons maintenant vers le second village.
Ça descend, ça monte... c'est bon pour les calories en trop...
Voici un falaj qui permet l'irrigation des cultures.
Les habitations grandissent, la mosquée rapetisse...
La quantité de mini parcelles est impressionnantes, sans compter tous les murets qu'il a fallu construire pour maintenir la terre.
Un réservoir est construit dans les "étages".
Mince, je me suis fait flashée ! Anne ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Nous continuons notre progression
et laissons Al Ayn derrière nous.
Nous sommes désormais presque en face d'Al Aqur.
Nous pénétrons dans le second village.
Une dame y soigne ses biquettes.
Il faut en avoir dans les guibolles pour se déplacer à pieds par ici !
Notre mini expédition prend fin. Un 4X4 de l'hôtel vient nous récupérer après s'être oxygéné les poumons et en avoir pris plein la vue...
Encore 2 photos pour immortaliser l'endroit et il est temps d'aller refaire les sacs.
Quelques souvenirs du hall de l'hôtel
et nous quittons les lieux pour nous rendre au Wadi Bani Habib, où 2 villages ont été abandonnés.
Dans le milieu des années 80, Oman a commencé à se développer. Le sultan a construit des écoles et des routes dans des endroits stratégiques. Les habitants des oueds souhaitant envoyer leurs enfants à l'école, ont alors commencé à quitter leurs maisons pour de nouveaux villages, plus accessibles et plus modernes.
Nous descendons au fond du Wadi par un escalier boiteux et passons de l'autre côté.
Le plus petit village tombe en ruines mais ils donne une idée des conditions de vie des habitants il n'y a pas si longtemps que ça.
J'entends parler !... J'écoute... me retourne... et vois quelques hommes passer sur le petit chemin d'en face, de gros sacs chargés sur l'épaule.
Il semblerait qu'ils transportent de quoi restaurer le second village plus important, qui se trouve un peu plus loin.
Ils sont bien chargés les pauvres.
Ça monte à pic !
Mais je ne vais pas jusqu'en haut par crainte de me prendre la porte sur la tête... Je bifurque avant et retrouve les garçons.
D'où nous sommes, nous pouvons apercevoir le haut de l'escalier que nous avons descendu tout à l'heure (à droite de la maison blanche, juste au-dessus de la cîme de l'arbre au premier plan)
ainsi que le village que j'imagine en cours de restauration... Bah, il a l'air de n'y avoir personne. Je ne sais finalement pas où vont ces hommes et leur chargement...
Aller, vous venez avec moi dans cette maison ?
Bon hé bien là, c'est le rez-de-chaussée...
on prend un petit escalier tout étroit... faites bien attention où vous mettez les pieds surtout ! Le plancher n'a pas l'air très solide.
Décor mural très coloré et plutôt surprenant...
Vous êtes tous petits les garçons !
Demi tour maintenant. Il faut repasser de l'autre côté du wadi et prendre à nouveau l'escalier, pour retrouver là-haut Patou et le 4X4.
Nouvelles images prises en roulant, d'habitations récentes cette fois-ci...
Là pour l'instant, il n'y a que l'entrée et le mur de construits. Si la maison est en conséquence !...
Et l'éclairage urbain, original non ?
Nouvelle étape : Nizwa, l'une des villes les plus touristiques et populaires du Sultanat d’Oman.
Vous voulez des poteries ? En voilà des tas !
Et au détour d'une rue nous découvrons le fort de Nizwa, le plus vieux d’Oman et le plus original car il est rond.
A quelques pas de là, la mosquée de la ville.
Je fais un break avec l'appareil photo. Nous arrivons en plein appel à la prière. Des hommes partout, même sur les trottoirs, s'agenouillent sur leur petit tapis. L'ambiance est étrange, je suis impressionnée.
Patou me met la pression... -"Abaisse tes manches !" m'ordonne-t-elle... Oups, je m'exécute rapidement.
Un muret court de chaque côté de l'entrée du bâtiment religieux et là, j'ai une très grosse envie de prendre une photo tellement la situation est étonnante... mais je m'abstiens par respect.
Des dizaines et des dizaines de paires de sandales sont soigneusement empilées les unes à côté des autres et les unes sur les autres, tant et si bien que le muret a pratiquement doublé sa hauteur.
Mais comment font-ils pour retrouver chacun leur paire de chaussures ? Incroyable !
Après déjeuner, c'est au fort de Bahla aux murailles et aux tours de brique crue, que notre chauffeur nous arrête.
D'abord inscrit au patrimoine des sites en péril car ses murs s'effondraient chaque année avec les pluies, il fait désormais partie du patrimoine mondial de l'Unesco pour son critère historique.
Quelques dizaines de kilomètres plus loin, se trouve le château de Jabrin.
La porte est close, dommage.
Notre route nous fait passer devant de nouveaux jardins bordés de palmiers.
Des hommes sont au travail, d'autres prennent un peu de bon temps.
Ce village a l'air bien animé. Chacun vaque à ses occupations.
Nous avons quitté la route pour emprunter de la piste
et atteindre Jabal Asar'h pour descendre à notre nouvel hôtel le Sunrise Resort, en plein coeur des montagnes Omanaises.
Grand plumard pour une grande journée.
Un peu de chauffage ce soir, sera le bienvenu. N'oublions pas que nos sommes en montagne et que la température baisse de 6,5 ° par 1000 m ou 2° par 1000 ft, hein les gars ? (clin d'oeil à nos pilotes que j'ai torturés à coups de théorie ;-) )
Temps libre pour se dégourdir les jambes. Les garçons grimpent à donf jusqu'en haut de la crête.
Pendant que Patou se repose dans sa chambre, j'erre dans la caillasse à la recherche d'une "nature morte"
Mais je n'obtiens pas ce que je souhaite,
alors je prends le temps j'apprécier le paysage.
Gilles, un étage au-dessus, fais la même chose.
Je pensais qu'avec la lumière rasante du soir, on aurait pu obtenir quelque chose de sympa avec les arbres nus, mais je m'aperçois sur cette photos, que l'ombre des pierres vient perturber la silhouette des arbustes.
Quelqu'un veut-il bien pousser la montagne d'en face ? Elle gène, elle fait de l'ombre à mister Gilles !
L'arrière des bungalows où nous dormirons cette nuit n'est pas très jojo, mais la vue de l'autre côté est plutôt sympa à cette heure. La lumière qui rosit annonce le coucher du soleil.
La fraîcheur s'accentue ? Qu'à cela ne tienne...
Madame Pierrafeu assure ! Pas d'allumettes, pas de briquet même chez les voisins. Pas de fumeurs ! Mais alors, comment a-t-elle pu faire ???...
Comme à l'âge de pierre, l'homo sapiens d'à côté a bien voulu lui donner une brindille allumée, qu'elle a précautionneusement transportée jusqu'à notre foyer. Et on a soufflé, soufflé et puis un p'tit coup d'essence du PAP et hop-là, le tour est joué !
Je m'esquive quelques instant pour dire bonne nuit à l'un de mes astres préférés. Ça vous étonne ?
Quel agréable feu de bois, là, assis avec nos amis, en pleine nature !
Je me réchauffe pendant que le trio savoure de bonnes binouzes.
Vient le moment d'aller dîner.
Avez-vous remarqué que la bouteille de vin qui va bien est toujours présente sur notre table ?