Ce week-end s'annonce excellent météorologiquement parlant.
- Vendredi soir, 18h : nous stoppons le Jumpy au point de contrôle des paramoteurs où Philippe vient juste d'arriver.
Le temps de la vérification des inscriptions et Fred nous y rejoint avec sa petite famille.
Quelle synchronisation !
Nous nous rendons ensuite côté paramoteur où nous sommes accueillis par le club à voile et à moteur.
Quelques poignées de mains et plusieurs bisous plus tard, nous installons notre campement : déballage des affaires, gonflage des matelas, quelques piquets pour la tente et le tour est joué...
Rapidement, nous nous retrouvons sur le déco, machines et voiles prêts à voler.
Les véhicules ne cessent d'arriver. Les camping-cars s'alignent.
Petit à petit, l'aérodrome se rempli.
La poussière est de la partie.
Peu de pilotes sont déjà arrivés.
Le ciel est à nous avec cette lumière du soir que j'aime tant.
Fred, Philippe, Michel,
il manque un pilote (ou plutôt une) à l'appel.
Le facteur n'ayant pas fait assez vite pour lui apporter son brevet, notre Nolwenn doit rester au sol.
Je pense très fort à elle et imagine fort bien sa frustration...
Le soleil finit par être très bas, il faut aller poser.
Une fois tout le matos rangé, nous allons dîner avec le club à voile et à moteur.
Au menu, après l'apéro : melon, saucisses/merguez et brochettes de volaille avec ratatouille, haricots verts ou haricots secs, fromage, pêches et nectarines en dessert.
Il y a pire comme menu non ?
Entre temps, Francis et Seb nous ont rejoints.
Vers 23h, le petit groupe va se coucher. Demain il faudra se lever de bonne heure.
- samedi 6h45 : je passe ma tête par l'ouverture de la tente pour découvrir une magnifique carte postale : la silhouette de 3 pendulaires se détachent sur un fond oranger de lever du jour.
Le ciel est limpide et prometteur.
Le temps d'un chocolat chaud et les voitures déambulent à la recherche d'un déco.
Objectif : Chambord !
Nous trouvons assez rapidement ce qu'il nous faut pas très loin du bord de la Loire : un champ de chaumes bordé sur une longueur par des tournesols, sur l'autre longueur un labour, à un bout des peupliers, et à l'autre une surélévation sur laquelle passe une route...
Déco dos voile diagonale terrain, pour un vol brumeux et face au soleil.
La Loire est vraiment tout près.
Une couche d'inversion à un peu moins de 300 m sol, nous permet de voler dans un air stable et chaud.
Elle est bien visible sur les photos qui suivent.
Michel sous sa Synthésis.
Chemin faisant, nous rencontrons des ouvriers agricoles en plein travail.
Mais que font-ils donc ?...
Nous le verrons un peu plus tard sur le retour.
En altitude, le vent est assez fort et les garçons me sèment rapidement...
Il va falloir que je songe à faire un régime grossissant...
Enfin, j'arrive aussi au château.
Une "bulle" de 1000 m de distance est à respecter tout autour et au-dessus de cet édifice.
Je décide de ne pas en faire le tour, je retarderais trop le petit groupe.
Je reste alors à contempler sa silhouette embrumée.
Après avoir fait demi-tour, dos au soleil, les récoltes nous gratifient d'un magnifique patchwork coloré.
Des châteaux, oui, mais pas pour tout le monde.
Et pourtant, cette petite propriété me laisse le sentiment qu'il doit être agréable d'y vivre.
L'arroseur a arrosé.
Revenons à nos petit bonshommes affairés dans les champs.
Ils récoltent... des courgettes !...
Non, ce n'est pas moi qui ai pris cette photo, je l'ai piquée sur le site de Francis (merci Francis ! :-))
Sur la suivante, on ne distingue pas la dame qui travaille, près des parapluies bleu ciel et orange et jaune.
Et pourtant, elle est entrain de ranger les légumes dans des cagettes...
Sur celle de Francis par contre, on la voit plutôt bien.
Je ne descends pas trop en radada.
Du fait de la couche d'inversion relativement basse, non seulement près du sol il fait carrément froid, mais l'aérologie n'y est pas cool...
Retour par le château de Ménars,
Puis petite séance de mannequinat au-dessus de la Loire, orchestrée par Francis.
http://www.photo-paramoteur.com/nouvelles_images/photo-aerienne/index.html
C'est avec un large sourire que les amis se retrouvent au sol et partagent leurs impressions.
On plie bagages
et retournons à l'aérodrome du Breuil, côté camping paramoteur.
Album photo de ce vol - clic ->
En fin de matinée, nous nous rendons au stand d'Yves où comme d'hab, il expose de nombreuses machines.
Quand les estomacs crient trop famine, la petite bande déjeune dans la bonne humeur.
Un peu plus tard, les enfants s'amusent avec leur petit copain Abel.
Non, non, ceux-là ne jouent pas au foot !!! (trop banal...)
Ils répètent les même gestes que les grands, avec une étonnante précision... Trop cool et trop mignon !!!
Vers 19h, nous redémarrons les GMP pour 30 bonnes minutes de vol en local de l'aérodrome.
Ce soir, il y a plus de monde au déco sans toutefois être la grosse bousculade.
Alors que je vais chercher mon moteur après avoir déjà déposé ma voile sur le terrain, Fred (alias Travelborg) me propose d'aller voler avec lui, dans son chariot biplace.
Trop tard !
Mais je pense immédiatement à mon amie Nolwenn qui avec un pincement au cœur, doit se résigner à simplement lever la tête pour voir tous ces drôles d'oiseaux tournicoter...
Fred gentiment, accepte de l'emmener avec lui et je l'en remercie infiniment.
Mika nous rejoint et Philippe se régale aussi d'être en l'air.
Une belle journée se termine,
clôturée par un nouveau repas entre amis.
- dimanche 6 h 45 : on remet ça !
Cette fois-ci, Philippe qui n'est pas du tout du matin, se fait violence pour nous suivre.
Retour au même déco que la veille pour faire le tour du massif forestier de Blois et survoler les nombreux petits châteaux et demeures bourgeoises qui y sont nichés.
Une toute mini brise de provenance difficile à déterminer met le doute aux pilotes pour le sens du départ.
A juste titre, Francis fait remarquer les fumées au loin, à l'horizon.
Je décide donc de m'en servir pour choisir où placer ma voile.
Étrangement, les garçons font pratiquement tous un choix différent.
Chacun son sens !...
Fred et Francis décollent presque à l'inverse de moi.
Quelles courses d'élan mes amis !
Le Francis après un galop effréné décolle comme un albatros et touche les tournesols du pieds !!! Ouf !
Seb lui, a choisi de se mettre en travers du champs.
Hélas chaque fois qu'il gonfle sa voile, ses suspentes s'accrochent à une aspérité de sa cage...
Vient mon tour. Mon aile est humide.
Il ne faut pas que j'hésite. Je sais que je vais devoir courir, réservoir plein...
Aller GO !!! Gonflage, gaz, course... et c'est parti mon kiki, nickel ! YEEESSS !
Michel et Philippe suivent quelques minutes plus tard.
Fred est déjà loin et Fancis file bon train droit sur Cheverny.
J'entreprends de faire tranquillement le tour de la forêt, en picorant des images çà et là, au fil de mon vol.
L'étendue du massif est importante.
Seb nous informe qu'il abandonne. Il s'est épuisé à tenter X déco et le découragement l'a vidé ses dernières forces.
Ultime supplice que d'être condamné à écouter les potes qui volent, faire leurs commentaires à la radio...
Mon pauvre Seb, pour avoir déjà vécu cette situation, sincèrement je compatis !
Sur ma route : des petits pois,
un petit pont de bois pas ordinaire.
Quelqu'un d'habitué à faire des traces à la fourchette dans sa purée, serait bien passé par là.
Le château de Beauregard.
Je vous invite à découvrir les jolies demeures du coin, en visionnant l'album qui suit :
Et en approche de Blois...
mon Canon ne veut plus rien savoir !!!...
J'ai beau le "triturer", rien n'y fait !...
Je le range donc dans sa sacoche et pour éviter de me morfondre, pense à notre Seb qui nous attend au sol... (mais quand même !)
Une fois au sol, je pourrai lire sur l'écran : carte pleine !!!
Même aérologie, même couche d'inversion avec 18° au-dessus de 300 m, même "ballotage" à l'attéro...
(merci Fred pour ces photos)
On remballe le matos, allons prendre une boisson chaude et des croissant à un bar à Blois, en bord de Loire - et oui, elle est pas belle la vie ? - et retournons sur le Breuil.
On commence à rassembler les affaires avant d'aller retrouver notre Gourou pour déjeuner.
Et puis le Fred, juste un peu avant de repartir pour la Bretagne...
Vous connaissez le dicton : "l'essayer, c'est l'adopter"
Et voilà un super week-end qui se termine.
Demain c'est le boulot, il faut rentrer.
Je remercie encore le club à voile et à moteur pour leur accueil et leur organisation.
Je les remercie aussi pour s'être battu et avoir cette année obtenu 3 toilettes côté paramoteur.
Ça a beau n'être que des "boîtes en plastique" pas très confortables, je vous assure que celle-ci sont les bienvenues pour nous, les filles.
Juste un reproche, ils auraient pu faire un peu plus de ménage !!!
Avec les photos en plus, rien a redire.